La République hellénique est devenue la terre d'accueil de nombre d'anti-Erdogan, alors que les élections présidentielle et législatives anticipées turques sont prévues le 24 juin 2018.

Pour prendre de court l’opposition, Recep Tayyip Erdogan a provoqué des élections présidentielle et législatives anticipées qui auront lieu le 24 juin 2018. Mais le pari du dirigeant turc pourrait se révéler risqué : au pouvoir depuis 2003, Erdogan est à présent de plus en plus contesté. Même s’il a encore de nombreux partisans. Sommaire. Une dictature à l’épreuve des urnes. Il est temps de dire non. Un dictateur peut-il être chassé par des élections ? Les djinns plutôt que la science. De vaines tentatives pour séduire les Kurdes.

Le président français l'affirme haut et fort : l'ingérence turque lors de la prochaine campagne présidentielle est inévitable. Propos alarmistes ou réalité inquiétante ? Les deux, en vérité.

Au président turc, le titre de grand trublion de l’année 2020. Syrie, Libye, Haut-Karabakh, mer Égée, Chypre... Autant de fronts où la Turquie a mobilisé ses troupes et enkysté sa présence pour s’imposer en incontournable partenaire de la sortie de crises que Recep Tayyip Erdogan a lui-même attisées à dessein. Il a aussi alimenté avec l’Union européenne une confrontation sans filtre, engagée depuis quelques années. Quand Emmanuel Macron affûte sa loi sur le "séparatisme islamiste", il met en doute sa "santé mentale".

A deux mois des élections municipales et à l'heure où les Américains se désengagent de Syrie, l'autocrate prépare une nouvelle offensive contre les Kurdes et restreint chaque jour un peu plus les libertés.

Le président turc se veut le champion mondial d'un islam à la mode des Frères musulmans. Face aux difficultés de son pays, en récession économique, le dictateur surfe sur le complotisme. Pour remporter les municipales du 31 mars 2019.

Profitant de la faiblesse de l'Europe et de celle, plus relative, de la Russie, la Turquie du "Reis" s'ingénie à déstabiliser des régions proches ou éloignées de son aire naturelle. Sommaire. A la frontière de Nagorny Karabakh : la peur de vivre un nouveau génocide. Ekrem Imamoglu, maire d'Istanbul : "La soif de démocratie et de liberté est très puissante en Turquie". Culte de la personnalité : le "Reis", il ose tout. A l'Otan, feutrines et dépendances. Strasbourg : la tête de pont turque. En France : les loups gris montrent les crocs.

Au pouvoir depuis vingt ans, les présidents turc et russe, unis par un même rejet de l'Occident, bousculent les équilibres géopolitiques, de la Syrie à l'Ukraine. Au coeur de leur lutte d'influence, le contrôle de la mer Noire. Sommaire. La Turquie, refuge de toutes les Russies. La mer Noire, un "lac" très convoité.

Le président turc remet sa couronne en jeu le 14 mai 2023 et va activer tous ses leviers pour balayer l'opposition.

Deux ans après le putsch avorté, le président turc brigue un nouveau mandat. Ses réseaux en Occident sont puissants, et ses ambitions géopolitiques, sans limites. Mais la campagne électorale a été plus difficile que prévu. Jusqu'où le "reis" peut-il aller ? Sommaire. Un despote opportuniste. Un pays coupé en deux. Les réseaux du "Reis" en France. Ahmet Altan : "la fin d'Erdogan est proche".

Il y a un siècle, en octobre 1923, la République de Turquie était créée, devenant l'héritière d'un empire qui avait marqué durant plus de six siècles les Balkans et le Moyen-Orient. Longtemps proche de l'Europe, le pays s'affirme comme une puissance ambitieuse. Le séisme du 6 février 2023 n'a pas ébranlé le régime de Recep Tayyip Erdogan.

Alors que les élections générales turques approchent, Recep Tayyip Erdogan s'ingénie à attiser le feu dans les régions kurdes. Pour raviver le sentiment nationaliste de ses concitoyens ? Dans un pays meurtri par les séismes de février 2023 et empêtré dans une situation économique tragique, jouer cette carte ne suffira peut-être pas.