Avec "Serre-moi fort", Mathieu Amalric réalise un mélodrame poignant dans lequel un personnage féminin réussit à communiquer avec l'esprit de ses morts.

Vertigineuse en Maria Schneider, actrice au destin sacrifié, guerrière chez Bruno Dumont... A 25 ans, Anamaria Vartolomei est déjà abonnée aux rôles de femmes fortes. La jeune comédienne n'a pas fini de faire l'événement.

Y a-t-il quelque chose de pourri dans le milieu du 7e art ? Quatre ans après l'affaire Adèle Haenel, l'actrice Judith Godrèche dénonce à son tour l'emprise d'un réalisateur alors qu'elle n'avait que 14 ans. Entretien avec la critique et philosophe Hélène Frappat.

Il y a évidemment autant de façon de s approprier les films qu'il existe de spectateurs. Il n'y a aucune honte à ne considérer le cinéma que comme seul outil de divertissement. Mais il n'est pas interdit non plus de lui accorder un statut qui l'élève au rang de ce qui nous est essentiel dans nos vies. Les films nous accompagnent dans notre connaissance du monde et des êtres, ils cristallisent aussi nos émotions les plus intimes.

Au simple "Allô ?" à l'autre bout du fil, on reconnaît sa voix ténébreuse. De "Casino Royale" à "Miss Peregrine", ses rôles de femmes indomptables cachent une actrice timide, et qui l'assume. De son cocon londonien, Eva Green cherche parfois ses mots pour évoquer sa carrière, et la catharsis du métier d'actrice.

Dans "Gloria Bell" le Chilien Sebastian Lelio revisite son propre film "Gloria". Pour remplacer la comédienne Paulina Garda, qui interprétait cette quinqua farouchement indépendante et en quête d'épanouissement, il a choisi Julianne Moore. Rencontre avec une actrice venue sur le tard au cinéma, mais qui n'a jamais cessé de tourner depuis.

Un peu partout dans le monde, on célèbre cette année les 120 ans de la naissance de Yasujirô Ozu et les 60 ans de sa mort : au Japon, plusieurs expositions lui sont consacrées, tandis qu'en France, des ressorties de films, dont un inédit récemment restauré ("Une femme dans le vent"), une rétrospective à la Cinémathèque de Toulouse et de nouvelles publications prouvent l'inépuisable grandeur de ce cinéaste. Sommaire. Femmes dans la tourmente. Ozu à la surface du cadre. Ozu pas si simple.

L'Emmanuelle de Sylvia Kristel filmée par Just Jaeckin en 1974 revient cinquante ans plus tard sous les traits de Noémie Merlant, mise en scène par Audrey Diwan. Comment s'emparer de ce mythe aujourd'hui ? Eléments de réponses avec la cinéaste, sa comédienne et l'un des deux compositeurs de la BO, Evgeni Galperine.

Nul besoin d'accoster les rives lumineuses du Lido pour réaliser à quel point le cinéma est un art miroir, on est d'accord. Reste que la 81e Mostra, chahutée par une canicule pesante, étouffante, a semblé particulièrement soucieuse de refléter notre époque, ses crises et ses contradictions. Sommaire. La cité des femmes (ou presque). Triomphe des auteurs professionnels.

L'avenir de leur pays ne se fera pas sans elles. Longtemps victimes de traditions sexistes, les Indiennes luttent pour l'égalité des genres. Sommaire. Le temps des filles ! Un pays qui n'aime pas les filles ? Bimla Chandrasekar, directrice d'un centre de ressources pour les femmes, à Madurai (sud de l'Inde) : "Les hommes doivent se joindre à notre action". 4 combats à mener pour l'égalité. Les Indiennes, ces (super-)héroïnes.

L'histoire d'amour de Positif avec Pedro Almodovar remonte à ses débuts, quand nous défendions, en 1987 (n° 317-318), le premier de ses films distribués en France, "Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?", alors qu'il était encore un inconnu chez nous. Un an plus tard, suivait un premier entretien à l'occasion du diptyque "Matador" et "La Loi du désir", puis de nombreux autres à partir de "Tout sur mo mère" (1999), qui a marqué un tournant dans sa filmographie.