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Films d'animation

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Finalement, les deux films les plus primés de cette 42e édition n'eurent pas droit au prestigieux Cristal d'Annecy. Côté long métrage, "Parvana, une enfance en Afghanistan" - dont nous avons dit le bien que nous pensions (voir no°689-690, p. 129) a été couronné d'un Prix du jury, du Prix du public et de celui de la Sacem pour la meilleure musique originale. Côté court, "La Chute", de Boris Labbé, a reçu le prix Fipresci ainsi qu'une mention spéciale au prix André-Martin.
Numéros de page :
pp.78-80

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Entre faits réels et parts fictives, de l'arrivée de Marie-Antoinette à la Révolution, "Lady Oscar" s'attache à décrire l'histoire française du XVIII' siècle. Ce manga, né de la main de Riyoko Ikeda en 1972, conte les aventures d'Oscar François de Jarjayes. Femme élevée comme un homme, Oscar fait partie de la garde personnelle de la reine avant de devenir une des meneuses de la Révolution. Grand succès au Japon, "La Rose de Versailles" (Versailles no bara, titre original de l'oeuvre) est ensuite adapté en série animée.
Numéros de page :
pp.108-109

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Mamoru Hosoda a beau avoir réalisé certains des meilleurs films d'animation des ces dernières années ("La Traversée du temps", "Summer Wars", "Les Enfants Loups", "Le Garçon et la Bête"), il était sélectionné pour la première fois à Cannes cette année (Quinzaine des réalisateurs). Une belle occasion pour prendre des nouvelles du cinéaste et de son studio. Avec "Miraï, ma petite soeur", il raconte une sombre histoire d'intrusion, de spoliation, de rivalité et de pulsions homicides.
Numéros de page :
pp.54-55

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En ces temps-là, Ray Harryhausen n'avait pas encore lancé Ymir le Vénusien à l'assaut de Rome, ou fait sortir de terre sept squelettes pour affronter Jason et ses compagnons. Ni science-fiction, ni mythologie : l'un des plus grands maîtres de l'animation en volume (flop motion) met en images, au début des années 1950, des contes et des fables connus de tous, du Petit Chaperon rouge au roi Midas. Moment d'enfance d'un art en devenir ? Plutôt une période d'expérimentations, avec un garage pour laboratoire.
Numéros de page :
pp.90-91

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Il est de la génération qui a suivi Takahata et Miyazaki et beaucoup voient en lui la relève assurée pour un dessin animé japonais dégagé de leur influence - qu'il reconnaît, mais dont il aime à préciser les limites.
Numéros de page :
pp.30-35

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Six ans que "Positif" n'avait pas publié de dossier sur l'animation (n° 628, juin 2013). Il était temps de faire un nouveau tour d'horizon de ce genre, d'autant que le festival d'Annecy 2019 fut un cru exceptionnel. Nous avons rencontré son délégué artistique, Marcel Jean, et commentons le palmarès en pointant les cinéastes qui nous semblent les espoirs. En juin 2010 - neuf ans déjà !
Numéros de page :
pp.90-104, 106-110, 112-115

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Cette année, le festival de Cannes a brillé par la représentation du cinéma d'animation : "J'ai perdu mon corps" de Jérémy Clapin primé à la Semaine de la critique, "Les Hirondelles de Kaboul" d'Eléa Gobbé-Mévellec et Zabou Breitman et "La Fameuse Invasion des ours en Sicile" de Lorenzo Mattotti projetés à Un certain regard, confirmaient la vitalité de l'image par image française.
Numéros de page :
pp.26-28, 30-34

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Quel plaisir de se replonger dans les toutes premières oeuvres conçues, écrites et dessinées, puis animées par Jean-François Laguionie ! Des mondes imaginaires et ô combien extraordinaires !
Numéros de page :
pp.92-93

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Connu depuis quinze ans des habitués des festivals d'animation, Jérémy Clapin fait une entrée fracassante dans le long métrage avec "J'ai perdu mon corps", Grand Prix de la Semaine de la critique à Cannes, Cristal du long métrage et prix du public à Annecy, et prix de la critique à Los Angeles. Preuve que la ténacité paye parfois : c'est presque seul contre tous - avec son producteur Marc du Pontavice - qu'il a mené à bien un projet dont personne ne voulait. Preuve aussi de la richesse de l'animation française.
Numéros de page :
pp.6-8, 10-14

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Découverte à Annecy en 2012 avec "Le Voyage de Monsieur Crulic", film d'animation couronné du Cristal du long métrage où elle retraçait le calvaire d'un détenu roumain décédé dans une prison polonaise, Anca Damian partage sa vie entre sa Roumanie natale et la France. Ses films (documentaire, prise de vues réelles, animation) cumulent les récompenses dans les festivals du monde entier. En 2015, avec "La Montagne magique", elle empruntait son titre à Thomas Mann afin de retracer la vie aventureuse d'un Don Quichotte des temps modernes engagé en Afghanistan au côté des moudjahidines.
Numéros de page :
pp.18-20, 22-26

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Le titre et la date s'observent tels deux miroirs. Et le gouffre aux reflets s'ouvre sous nos yeux. "Millennium Actress" est sorti en 2001. Satoshi Kon avait 38 ans. Il avait publié des mangas, travaillé comme scénariste et animateur sur divers projets et réalisé "Perfect Blue", thriller paranoïaque inquiétant qui marquait une date dans l'histoire du dessin animé japonais. A l'aube du second millénaire, son nouveau long métrage transportait ses spectateurs très loin dans le XXe siècle qui venait de s'achever...
Numéros de page :
pp.86-87

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Ce coup d'oeil rétrospectif sur la décennie cinématographique qui vient de s'achever permet de mesurer la richesse d'inspiration, de créativité et de plénitude d'un art qu'on a si souvent enterré. Souvenez-vous : dans les années 1950, la généralisation de la télévision dans les foyers allait tuer le cinéma ; dans les années 1980, la VHS, le LaserDisc et Canal+ allaient l'enterrer définitivement ; dans les années 2000, avec le DVD, cette fois, c'était sûr ; puis ce furent le Blu-ray, le HD DVD, aujourd'hui Netflix et autres plateformes.
Numéros de page :
pp.89-92, 94-102, 104-111