Cinq ans après son polar tortueux "Black Coal", couronné à Berlin, le cinéaste chinois était à Cannes avec "Le Lac aux oies sauvages", thriller nocturne très stylisé. Rencontre avec un amoureux des couleurs.

Avec "Le Lac aux oies sauvages", Diao Yin an signe un film noir ultra-contemporain situé dans une Chine hallucinée. Sa réalisation est tellement virtuose que beaucoup lui promettait le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes. Rencontre.

S'il est vrai que complimenter une oeuvre en ajoutant «... pour un premier film» n'a guère de sens, alors que tant de grands cinéastes ont débuté par un coup d'éclat, force est de constater que peu de premiers longs métrages conjuguent comme celui-ci la fougue de la jeunesse avec l'absolue maîtrise formelle.

Alfred Hitchcock arriva à Hollywood en 1939, sous contrat avec David O. Selznick, alors très occupé par la préproduction et le tournage d'"Autant en emporte le vent" ("Gone with the Wind", Victor Fleming - et d'autres-, 1939). Les engagements qui liaient le réalisateur et le producteur ne prirent fin qu'en 1947 ; entre-temps, Selznick, comme il avait coutume de le faire, gagna beaucoup d'argent en "prêtant" Hitch à d'autres studios (qui souvent le laissèrent plus libre).

Avec "Les veuves", un casse au féminin, le réalisateur colosse oscarisé de "12 Years a Slave" veut s'imposer dans la catégorie blockbuster.

Alexandre Aja signe avec "Oxygène" un film à suspense claustrophobe dans lequel Mélanie Laurent joue une amnésique prisonnière d'une caisson de cryogénisation où l'air se raréfie... En exclusivité, le réalisateur nous livre les clés de son premier projet Netflix.

Expérimental, "Mon garçon" l'est sans le moindre doute. La façon dont s'est effectué le tournage, sans que le comédien principal, par les yeux duquel défile tout le film, et que nous ne quittons jamais, ne serait-ce que d'un iota, n'ait eu accès au scénario, découvrant au fur et à mesure ce que le personnage allait voir, est pour le moins peu commune. A y regarder de plus près c'est même à une expérience révolutionnaire que s'est livré Christian Carion qui, dans ses quatre films précédents, nous avait davantage habitués à un certain classicisme.

Nous avons adoré il y a quatre ans le court métrage qui devait remporter un César, avant d'être nominé aux Oscars, "Avant que de tout perdre". L'histoire d'une femme et de ses deux enfants, pressés de quitter le domicile familial pour aller se réfugier en lieu sûr, à la barbe du maître des lieux. Une opération commando menée tambour battant, distillant un suspense digne d'Hitchcock sans jamais nous faire perdre de vue l'humanité des personnages. "Jusqu'à la garde" est clairement la suite de ce coup de maître.

Dès les années 1950, "Positif" se faisait l'avocat du cinéma de genre, alors peu prisé, en arborant en couverture "Bas les masques" de Brooks ou "Du plomb pour l'inspecteur" de Quine et en s'enthousiasmant pour Aldrich et Mann. L'intérêt envers le film criminel ne s'est jamais démenti jusqu'à cet ensemble qui l'embrasse dans sa diversité géographique (États-Unis, France, Italie, Espagne, Allemagne, Inde), tout en se limitant aux films des cinquante dernières années. Sommaire. Le jeu n'est jamais fini, de quelques récents "Sherlock Holmes".

A 49 ans, le réalisateur britannique très doué et ultra-primé de "Hunger" et de "Twelve Years a Slave" se lance dans le thriller avec "Les Veuves". Rencontre.

Dans "Hitchcock s’est trompé", Pierre Bayard démontre que la manière dont on a vu le chef-d’oeuvre du maître du suspense est, depuis soixante-dix ans, biaisée. Un livre très convaincant.

Des "Nerfs à vif" à "L’Intrus" en passant par "La Main sur le berceau", "Liaison fatale" et "Le Beau-Père", visite guidée des home sweet home les moins sweet du cinéma, à l’occasion de la sortie en Blu-ray de "Fenêtre sur Pacifique" chez ESC.