Faire du principe de précaution une priorité managériale n'est pas sans danger.

Comment moderniser sans aller jusqu'à la rupture ? La question se pose quotidiennement pour tous les patrons d'entreprises publiques ou d'ex-entreprises publiques. Confrontées à la concurrence, au changement d'actionnaires, ces sociétés qui vivaient dans le cocon douillet du monopole et de la tutelle de l'Etat ne peuvent nier leur mue inévitable, il en va de leur survie. Mais quelle est la martingale pour changer, sans pour autant balayer totalement le poids du passé ?

Zoom, en septembre 2010, sur la culture Y dans les entreprises françaises. Une culture qui a été engendrée par l'intégration de la génération Y, génération née après les années 70 (13,1 millions de personnes nées entre 1978 et 1994) et désireuse d'autonomie, de challenges, d'expérience de vie, de partage de connaissance et de reconnaissance. Des attentes qui font voler en éclats les certitudes managériales de nombre de dirigeants et qui requièrent la mise en place de nouvelles politiques de management et le recours à différentes formes d'incentive et de motivation.

Créer son entreprise est à la portée de (presque) tous, la pérenniser l'est beaucoup moins. La moitié des jeunes entreprises ont en effet disparu après 5 ans d'existence. Et parfois car l'impasse a été faite sur une phrase décisive : la préparation du projet. Etude de marché, établissement d'un business plan réaliste, recherche de garanties financières, formalités juridiques... les composantes sont multiples, et pas une ne doit être laissée au hasard ou à la seule intuition du créateur.

Le point, en novembre 2010, sur les atouts du portage salarial pour les entreprises françaises, qui permettent ainsi d'avoir recours à des consultants de haut niveau en alliant flexibilité et externalisation. Les entreprises fragilisées par la crise et dont les effectifs ont été réduits peuvent ainsi s'adjoindre les services d'un spécialiste pour une mission d'appoint. Pour éviter les mauvaises surprises, les entreprises doivent vérifier le caractère légal de la société de portage et s'assurer des compétences des consultants. Explications.

Réflexion, fin 2010, sur les enjeux de la protection des secrets de fabrique pour les PME françaises. Défini comme un ensemble de connaissances théoriques, techniques ou pratiques, le secret de fabrique représente un avantage concurrentiel certain sur un marché mondialisé. Pour protéger un savoir-faire, deux solutions sont envisageables : le brevet ou le secret. Pour se prémunir des fuites à l'intérieur de l'entreprise, les PME peuvent également utiliser le droit des contrats en insérant des clauses de confidentialité. Explications.

Etude, en février 2011, des qualités dont disposent les avocats pour occuper des fonctions de PDG ou de directeur général dans les grandes entreprises françaises. De plus en plus nombreux à prendre place dans le décisionnel, les avocats affichent un profil à valeur ajoutée pour les entreprises. Si certains veulent conserver leur robe d'avocat en intégrant les conseils d'entreprises ou en devenant directeurs juridiques, d'autres s'arment de tous leurs arguments pour intégrer la gouvernance de l'entreprise. Des détails avec retours d'expériences de professionnels.

Lumière, en mars 2011, sur le ″property manager″, prestataire qui gère l'immobilier des entreprises depuis la négociation des baux jusqu'à l'entretien des bâtiments et à la perception des loyers. L'immobilier est le deuxième poste de dépense pour les entreprises françaises. Le recours à un property manager peut apporter une réponse à la complexification des réglementations, faciliter la gestion et apporter un gain social et financier, tout en mettant à disposition des entreprises un interlocuteur unique pour l'ensemble de ces tâches.

Le point, en mars 2011, sur la faible présence des robots industriels dans les entreprises françaises, ces derniers apparaissant pourtant comme un outil de choix pour répondre aux exigences de développement des PME et PMI. Un sous-équipement qui s'explique par le coût à court terme des stations robotisées et surtout par la défiance des dirigeants envers des machines souvent présentées comme destructrices d'emploi.

Clés de réussite du modèle économique du premier opérateur privé français de crèches municipales et d'entreprise Babilou, qui affiche 150 millions d'euros de chiffre d'affaires et 5% de marge nette. Mettant son savoir-faire au service des villes et des entreprises, il propose d'accueillir les enfants aussi bien à proximité du domicile des salariés que du site de l'entreprise qui les emploie.

Analyse du rôle primordial des micro-entreprises sur le marché mondial du web 2.0. Les perspectives sont en effet favorables pour l'entrepreneur ″unipersonnel mais multinational″ qui a avait vu dès les débuts de l'Internet la révolution à l'horizon. Les petites entreprises du numérique ont aujourd'hui l'opportunité de développer une aire qui n'appartiendra qu'à elles, car les grands groupes peinent à manier l'hyper-proximité. Les ″tickets d'entrée″ de pans entiers de l'économie, réservés hier à des structures puissantes et centralisées, sont aujourd'hui à la portée de simples individus.

Le point sur l'élargissement des missions des experts-comptables, en France, face à la complexification du contexte économique et à la multiplication des réglementations qui requièrent de plus en plus de conseil financier, social et fiscal de la part de ces professionnels, auprès des TPE et PME. Au-delà de la tenue de l'établissement des comptes, les conseils se font plus ″généraux″ et se multiplient. Ils sont désormais facturés, alors que la seule mission de services comptables s'avère de moins en moins rentables.