Ecrasé et humilié par une administration corrompue, il a choisi de protester en s'autosacrifiant. Un geste qui est à l'origine de la révolution du 14 janvier 2011. Et du printemps arabe qui se dessine. Portrait d'un fils du peuple devenu l'icône universelle de la dignité retrouvée.

Les causes du mécontentement sont les mêmes : chômage, corruption, jeunesse marginalisée, système politique verrouillé... Mais si l'embryon de révolte n'a pour l'instant pas pris, de profondes et rapides réformes sont plus que jamais indispensables.

La mort d'un collégien, en février 2011, a mis le feu aux poudres. Les manifestations se multiplient et les autorités crient à la récupération politique.

De graves émeutes ont secoué Londres et plusieurs grandes villes du pays. La politique d'intégration britannique, dont on a longtemps vanté les vertus, vacille, notamment sous l'effet de la crise économique.

Les jeunes étaient dans la rue le 2 octobre 2010. Au-delà des retraites, ils dénoncent les stages à répétition, porte d'entrée dans la précarité généralisée.

Quand la démocratie bascule, arrivent les révolutions. Plus d'un Arabe sur deux a moins de 25 ans et cette génération qui n'a connu que les gérontocrates Ben Ali ou Moubarak crie sa soif de liberté. Le mur de la peur est tombé.

Victime de la récession des années 1990, une partie de la jeunesse nippone vit dans une situation de plus en plus précaire. Longtemps silencieuse, cette "génération perdue" commence à donner de la voix.

Ils ont entre 20 et 30 ans. Ils ne sont plus adolescents mais pas encore adultes. Pour le professeur de psychologie Jeffrey Arnett, ils représentent un phénomène inédit dans l'histoire humaine.

Frappés par la crise économique, les jeunes ont moins de ressources que la génération de la bulle financière. Reportage à Waseda, l'une des universités les plus prestigieuses de la capitale.

De sinistre renommée, le quartier de La Campanera, près de San Salvador, vit sous la loi des ″maras″, ces groupes de jeunes qui sèment la violence. Reportage dans un monde sans pitié, où certains continuent pourtant d'espérer.

Ils habitent à Mostar, Tuzla ou Sarajevo. Nés pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine, leur avenir est conditionné par l'héritage du conflit. Rencontre avec des adolescents (peu) ordinaires.