Eclairage, en novembre 2011, sur la gestion des stocks en flux tendus, une organisation qui présente de nombreux avantages : réduction des stocks et donc des coûts, économies de surfaces, une organisation de la production plus efficace, etc. Mais la gestion des stocks en flux tendus suppose que l'étape du transport, cruciale et pleine d'imprévus, soit parfaitement maîtrisée. Zoom sur le recul du marché des véhicules utilitaires légers au premier semestre 2011.

Développement en France de la géolocalisation et des systèmes d'aide à l'organisation des tournées des véhicules de transport routier. Outre la faculté de localiser leur flotte, les transporteurs y trouvent une assistance à l'optimisation de la chaîne logistique : gestion des temps de transport, contrôle de la consommation de carburant, aide à l'adoption de l'éco-conduite... Mais l'agencement optimal des tournées des véhicules de transport routier nécessite un coût de fonctionnement que petites et moyennes entreprises ne sont pas toutes en mesure de supporter.

Analyse du défi à relever par les logisticiens français pour réintégrer la logistique dans les villes tout en assurant la péréquation économique, alors que la demande pour des bâtiments logistiques au plus proche des coeurs des villes et des consommateurs est toujours plus vive. Les nouveaux bâtiments de logistique urbaine répondent aux transformations des modes de consommation en conjuguant multifonctionnalité et multimodalité. Enjeu : atteindre la rentabilité économique tout en satisfaisant les pouvoirs publics.

Faible engouement des PME françaises pour le transport maritime de leurs marchandises dans le cadre de leur stratégie export. Un comportement qui s'explique par le manque de connaissances de ce secteur et des préjugés qui ont la vie dure. Pourtant ce mode de transport présente des opportunités, notamment en termes de coûts, faisant ainsi des ports maritimes des maillons essentiels de la chaîne logistique. Les commissionnaires de transport représentent alors des interlocuteurs privilégiés pour les PME qui ont du mal à accéder aux ports de façon individuelle.

Déclin du marché français et mondial du fret aérien, en 2012, qui ne représente que 5% des marchandises transportées en volume, mais 35% de la valeur globale. En cause : la crise économique qui a fait baisser la consommation et de ce fait la demande, la réduction des coûts des entreprises et une réglementation draconienne en matière de sécurité. Mais ce contexte oblige également les entreprises à revoir leurs chaînes logistiques dans le cadre de leur stratégie de ″time-to-market″, un point pour lequel le fret aérien présente des atouts.

Pertinence de l'implantation de lieux de stockage hors de l'Hexagone par les entreprises françaises. Une stratégie qui permet de se rapprocher des clients, réduire les frais de transport et les délais d'acheminement. Une opération qui peut se réaliser en interne ou de façon externalisée. La solution choisie dépendra de l'activité et des spécificités de l'entreprise et devra être mûrement réfléchie.

Nécessité pour les marques de produits de luxe françaises, et pour leurs prestataires logistiques, d'assurer un contrôle de la chaîne logistique, dans un contexte d'expansion et d'internationalisation du marché. Les particularités de ces produits sont les risques de vol, de perte et de contrefaçon. Les marques font alors le choix de la discrétion en matière de logistique, procèdent à des audits de garanties de sécurité, et recourent à la traçabilité.

Essor en France du modèle de la supply chain étendue, qui consiste, pour une entreprise, à partager avec ses partenaires, fournisseurs et clients, l'information de l'ensemble de la chaîne logistique, évitant ainsi que les décisions soient prises de façon séquentielle, voire contradictoire. A la clé : une optimisation des coûts de gestion et la traçabilité des produits. Mais cette démarche implique une importante capacité d'adaptation.

Rencontre, en 2016, avec François Rispe, le directeur général de la filiale Europe du Sud du spécialiste de l'immobilier logistique américain Prologis, qui revient sur la transformation du secteur de la logistique sous l'effet de la globalisation et du digital. Le métier doit se moderniser pour répondre aux enjeux du e-commerce mais sans oublier ses fondamentaux : investir à long terme à proximité des grandes métropoles et constamment enrichir les prestations de service offertes aux clients.

Tendance à la construction de bâtiments logistiques de plus en plus hauts, de plus en plus automatisés, de plus en plus économes en énergie, et aux coûts opérationnels réduits, en vue d'accueillir des marchandises et des flux mutualisés de plusieurs clients. Une nécessité pour faire face à la pression des normes sociales et environnementale, mais également aux tensions croissantes sur les surfaces foncières disponibles. Autre évolution notable : les entrepôts se rapprochent de plus en plus des centres urbains.