En votant massivement pour l'opposition lors des élections du 6 novembre 2015, les Vénézuéliens ont eu le courage de mettre fin à un régime autoritaire et corrompu, écrit cette opposante historique cubaine. Un sursaut dont feraient bien de s'inspirer ses compatriotes à La Havane.

Dénué du charisme qui caractérisait Hugo Chavez et acculé par la crise économique, le président Nicolas Maduro ne peut plus sauver la révolution bolivarienne.

Malgré les tensions sociales et la crise économique, Nicolas Maduro s'accroche au pouvoir. Et tente d'éviter des élections anticipées, analyse ce quotidien d'opposition.

Il n'y a plus guère de doutes sur le tournant que prend le pays, constate cet éditorialiste dans un billet véhément contre le pouvoir du président Maduro. C'est celui de la tyrannie, et le peuple n'a pas su l'arrêter à temps.

Deux ans après la mort de Hugo Chavez, rien ne va plus au royaume du socialisme bolivarien. Pénuries, criminalité galopante, corruption généralisée, le système est à bout de souffle.

Hugo Chavez en avait fait son dauphin. Favori dans les sondages, Nicolas Maduro devrait lui succéder, même si, pour nombre de ses concitoyens, il demeure un inconnu.

Après deux mois de manifestations souvent violentes, la répression se durcit. Face à Nicolas Maduro se dresse une très charismatique contestatrice. Son nom ? Maria Corina Machado.