Sur le plateau de Valensole, dans les Alpes-de-Haute-Provence, la vie ralentit à un rythme élevé. On travaille loin, alors pour profiter d'un cadre enchanteur, le soir et le week-end venu, on roule beaucoup. Désormais, il faut savoir lever le pied pour rejoindre son havre de paix. Les anciens sont contents, les jeunes râlent un peu.

Les élus des départements ruraux brocardent la méthode technocratique d'Edouard Philippe. L'obligation de limiter la vitesse à 80 km/h vient renforcer l'écart entre les territoires ruraux et les métropoles. Les uns devant décélérer, les autres, au contraire, profitant de tous les avantages de la proximité.

Faute d'infrastructures, la petite reine peine à s'imposer comme un réel mode de déplacement.

En se déplaçant à scooter ou à moto, des femmes brisent un tabou, dans une société très conservatrice où ces engins ont longtemps été l’apanage des hommes.

Quatre grandes écoles d'ingénieurs nancéennes (Lorraine) développent depuis 2017 un nouveau mode de transport qui pourrait bien révolutionner notre quotidien. Avec ses capsules quasi individuelles (2 places) lancées à 60 km/h dans un réseau de tubes, Urbanloop entend ainsi réduire le trafic dans nos villes et raccourcir nos temps de trajet. En conclusion de l'article, un focus sur 6 transports de demain.

En 2020, 500 000 vélos à assistance électrique (VAE) ont été vendus en France, soit près d'un vélo sur cinq. Certains sont des bijoux de technologie simplifiant le quotidien des cyclistes.

En milieu urbain, de nouveaux modes de transport émergent. Trottinettes et vélos sont même pris en compte dans les itinéraires de Google Maps et Apple Plans.

Pour les grandes villes des pays pauvres, il est encore temps de privilégier les deux-roues plutôt que les voitures.

Afin de développer le covoiturage en France, les autorités organisatrices de la mobilité pourraient verser des allocations aux conducteurs et passagers adeptes de ce mode de transport. Les intercommunalités créent ainsi des liens avec des entreprises et start-up spécialistes du covoiturage, pour investir dans ce segment. Les grands groupes et leur vivier d'employés sont particulièrement visés et représentent une cible importante. Des systèmes de places de stationnement réservées aux covoitureurs font également leur apparition.

Il y a près d'un an et demi, avec l'abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les départementales, le nombre d'excès a bondi de 30 %. Et, avec eux, une multitude de points de permis se sont évaporés. On estime que près de 700 000 personnes conduisent sur les routes de notre pays sans le précieux sésame, le plus souvent pour des raisons financières et professionnelles. Mais n'existe-t-il aucune solution ou volonté de réduire cette foule d'automobilistes hors la loi ?

De nombreux usagers ignorent qu'une assurance responsabilité civile est obligatoire avec les nouveaux véhicules électriques individuels. Et que celle-ci aussi a ses limites.