Un directeur organise un "team building" avec son équipe, mais cette sortie comporte une épreuve pénible consistant à marcher sur du verre brisé. Un collaborateur s'en est plaint auprès de sa hiérarchie et le manager a été licencié.

Multiplication, en France, des opérations de team building d'intégration, telles que les séminaires, qui comportent plusieurs enjeux, en termes de cohésion d'équipe, de transmission de valeurs ou encore de construction d'un réseau. Alors qu'une mauvaise ambiance de travail est susceptible d'éroder sérieusement l'attractivité d'une entreprise, les employeurs l'ont bien compris : leurs nouvelles recrues doivent se sentir bien accueillies. Une démarche qui doit obligatoirement entrer en cohérence avec les valeurs de l'entreprise, les objectifs de la direction, et les attentes des participants.

Changement d'axiome en matière de séminaires d'entreprise en France. Après le renforcement de la cohésion d'équipe via les sports extrêmes et le dépassement de soi, l'heure est à la considération du bien-être dans l'entreprise. Dans un environnement démoralisant (plans sociaux, gel des salaires, accroissement de la charge de travail), il convient de fédérer les salariés autour d'une meilleure qualité de vie au travail.

Revue de détails des bonnes pratiques des dirigeants et DRH (directeurs des ressources humaines) des entreprises françaises, pour réussir une opération de team building (en français : construction d'équipe), dont l'objectif principal est de resserrer les liens entre les collaborateurs membre d'une même équipe. Soucieux d'assurer de réelles retombées à ce qui est avant tout un événement coûteux pour l'entreprise, ils veulent désormais y associer du sens. Les opérations doivent désormais être porteuses de messages souvent à composante solidaire, écologique ou pédagogique.