Confronté depuis le 5 juin 2017 à un embargo imposé par l'Arabie saoudite, le petit émirat résiste. Et serait même sur le chemin de l'autonomie.

A défaut de réels espoirs sportifs, le Qatar compte, à l'exemple de la Russie faire du prochain Mondial une vitrine pour soigner son image. En mettant notamment l'accent sur l'éco-compatibilité.

Depuis le 5 juin 2017, un ensemble formé de l'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis (Eau), du Bahreïn et de l'Egypte a engagé un bras de fer avec le Qatar. A cette date, ces quatre pays ont rompu leurs relations diplomatiques avec l'émirat, qu'ils accusent de soutenir le terrorisme et de participer à diverses entreprises de déstabilisation aux côtés de l'Iran. Plus encore, Riyad, Abou Dhabi et Manama ont fermé leur espace aérien et maritime ainsi que la seule frontière terrestre qui relie le Qatar au royaume saoudien.

Après la brutale mise au ban du Qatar par l'Arabie saoudite, les réactions sur le continent vont du soutien à Riyad à la neutralité gênée. Revue de détail, par région et par pays.

L'époque où les tragédies du Moyen-Orient pouvaient être tenues à distance du Golfe qui profitait de sa croissance économique en toute sécurité est peut-être terminée.

En mettant à l’index le Qatar, l’Arabie saoudite tente une manoeuvre de diversion pour sauver son régime des accusations de soutien au terrorisme. Telle est l’interprétation que donne Ardavan Amir-Aslani, avocat spécialisé dans le Moyen-Orient, de l’événement.

Plus de deux mois après le début du bras de fer entre Riyad et Doha, aucune sortie de crise ne semble se dessiner. Interview de Bernard Haykel, professeur à l’université de Princeton et spécialiste du royaume wahhabite.

Quand Emmanuel Macron gratte 5 euros d'APL, le feuilleton Neymar et son montant record de 220 millions d'euros donne le vertige. Et la nausée. Cette fois, c'est sûr, le foot n'est plus un sport, et encore moins un jeu... Quand la bulle du foot business finira-t-elle par exploser ?

Développement, sécurité intérieure, conflit libyen, crise du Golfe, candidature à la direction de l'Unesco... Le ministre des Affaires étrangères s'exprime sur les grands dossiers de la diplomatie cairote.

L'émir de Doha a fait jeter en prison pour vingt-cinq ans son cousin Talai ben Abdulaziz al-Thani, petit-fils de l'ancien souverain. Son crime ? Sa trop grande proximité avec l'Arabie saoudite.

Tout l'hiver, chaque vendredi soir, c'est le même rituel. Une horde de 4 x 4 quitte Doha afin de rejoindre de luxueux campements pour le week-end. Ecrans à plasma et domestiques inclus. Au programme : rodéos façon "Mad Max", chasse au faucon et cueillette de truffes... Un grand bol d'air que ces fils de bonnes familles revendiquent comme un retour à l'esprit bédouin. Sans rompre avec la frénésie d 'hypermodernité du pays.

Mis en examen par la justice française, loin du compte en Ligue des champions, qu'il s'est juré de remporté, le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi, accuse le coup sans dévier de sa mission : servir le Qatar, son pays, et l'émir Tamim al-Thani, son ami.