A l'approche de la désignation du pays hôte du 23e Mondial de football, le président des Etats-Unis pourrait plomber la candidature nord-américaine au profit du royaume chérifien.

A Singapour, le président américain a multiplié les flatteries en direction du leader de la Corée du Nord. De quoi donner des idées à d'autres parias.

Donald Trump s'acharne à réduire en miettes l'ordre mondial érigé en 1945. L'Europe peut-elle en profiter pour s'affirmer enfin ? Sommaire. Merci Donald ! Joschka Fischer: "L'Europe doit enfin devenir une puissance indépendante". John Bolton, alias "Dr Folamour". Talbott :" Trump, c'est l'Amérique toute seule". Madeleine Albright : "La tentation fasciste".

Dans cet ébranlement général, les deux principaux protagonistes du processus, les Etats-Unis et la Chine, méritent une attention spéciale. La présidence Trump est-elle autant une anomalie que l'excentricité du personnage tendrait à le faire croire ? Olivier Fournout plaide le contraire, en mettant en lumière son adéquation à un modèle culturel solidement installé.

Le géopolitologue Dominique Moïsi décrypte pour "L'Express" le rôle du président américain dans l'offensive populiste et illibérale en Europe.

Le vice-président américain Mike Pence a confirmé le 9 août 2018 la création d'une "force de l"espace", souhaitée par Donald Trump, afin que les Etats-Unis puissent "dominer l'espace". Mais ce projet ne fait pas l'unanimité outre-Atlantique. "The Hill" pense que cette création est inévitable quand "USA Today" juge qu'il s'agit d'une initiative coûteuse et superflue.

Le phénomène populiste n’a jamais été autant scruté, analysé et questionné. Un aspect demeure cependant moins étudié : c’est celui de l’impact du populisme sur les politiques étrangères des Etats et sur leurs relations dans un système international en transition, question rendue plus aiguë encore par la victoire de Donald Trump, populiste en chef à la tête de la première puissance mondiale.

Il dirige la diplomatie française dans une phase très complexe. De la crise des migrants aux ambitions de Trump, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, répond aux questions de "L'Express". Contient également en complément, l'article intitulé "La note confidentielle du Quai d'Orsay sur la crise migratoire".

Même si de nombreux Etats veulent préserver l'accord sur le nucléaire et maintenir des relations économiques avec Téhéran, cela ne sera pas possible face à l'acharnement américain et aux dissensions internes de l'Iran.

Dans un entretien à la presse officielle chinoise, cet expert chinois en relations internationales décrit une montée en puissance de Pékin qui ne craint aujourd'hui que deux choses : une confrontation avec Washington à propos de Taïwan, et une nouvelle guerre froide.

Sommes-nous en train de nous habituer à Donald Trump ? Pas un jour sans qu’une de ses déclarations ne se propage à l’échelle de la planète. Le 45e président des Etats-Unis sature l’espace médiatique global dont le tempo suit celui de ses tweets. Les séries télévisées semblent en retard par rapport aux récits qui nous viennent de la Maison blanche via des journalistes ou d’anciens collaborateurs. En dépit de ce tumulte permanent, se dessine un mouvement annonciateur d’une évolution profonde du système américain, qui ne sera pas sans conséquences sur le nôtre.

L'Amérique latine a eu son moment de grâce, quand, la page des dictatures militaires et des régimes autoritaires une fois tournée, l’insertion dans la mondialisation paraissait la destiner à un développement économique rapide, en plus de la consolidation démocratique. Or, la voici rattrapée par ses vieux démons sous de nouveaux visages. D’importantes échéances électorales ont achevé de mettre ce tournant en lumière. Alain Rouquié analyse dans cette perspective la signification des élections présidentielles récentes au Mexique et au Brésil.