Parce que son endettement se monte à 175 milliards de francs, parce que la déréglementation voulue par Bruxelles va intensifier la concurrence, parce que les Français ne veulent plus être traités en usagers mais en clients, la SNCF est obligée de changer sa gestion, de réduire ses coûts, de modifier ses services...

300 000 emplois supprimés depuis la fin de la guerre à la SNCF ! Le PDG de l'entreprise publique explique ici pourquoi. Mais il s'interroge sur qualité des services rendus aux usagers. Interview.

Depuis l'apparition du TGV en 1981, le progrès ferroviaire va de plus en plus vite. Si vite que les voyageurs n'arrivent plus à suivre. Alors la vieille dame a accepté d'ouvrir le dialogue avec les usagers. A la rentrée, les choses devraient aller mieux.

C'est un cheminot de base, non syndiqué. Il livre ici -de façon anonyme- sa vision de l'entreprise, de son climat social, des réformes en cours.

Des syndicats aux aguets, des cheminots inquiets, des cadres ambitieux qui sortent d'HEC : entre un personnel souvent au bord de l'éruption, de nouveaux objectifs de rentabilité et des clients excédés par les retards, la vie d'un patron de gare n'est pas un long fleuve de tranquilité. Journal de bord d'un chef d'entreprise pas comme les autres.

L'entreprise publique a voulu appliquer la loi. Les leaders syndicaux ont dit non. La base leur en veut.

TGV, TER, grèves surprises, plateaux de télé... Jonglant entre pressions politiques et conflits sociaux, Guillaume Pepy, le numéro deux de l'entreprise, est le véritable artisan du redressement de la SNCF.

Entre les adhérents décidés à en découdre et des dirigeants plus réalistes face à une réforme inéluctable, les syndicats avancent en ordre dispersé.

Nouveau président, après dix années passées comme numéro deux, Guillaume Pépy a modernisé l'entreprise et gagné la confiance des syndicats.

Promue à la tête de la SNCF, cette ex-Juppette voudrait faire oublier son incursion en politique pour asseoir sa légitimité.

Constituer un géant du transport mondial : c'est le pari de la SNCF pour sauver sa branche marchandises. Mais sur la voie du redressement, les embûches ne manquent pas.

lille, lyon, Roissy, Chessy : quatre gares futuristes pour les interconnexions train, RER, avion.