Sans le Néolithique, ni vache, ni mouton, ni chien. Pas non plus de blé, de maïs, de riz. Ni villages ni villes. Il y a 12 000 ans, en six ou sept points du globe, les hommes se sédentarisent, domestiquent animaux et plantes. Puis ils apprennent à travailler le métal, à utiliser la roue, bâtissent des villes, inventent l'écriture. Etape majeure de l'aventure humaine, la néolithisation, dont l'impact sur l'environnement et la croissance démographique a été radical, constitue le cadre dans lequel notre monde continue aujourd'hui à se développer. Sommaire. LE POINT SUR.

La fin du Néolithique voit l'avènement de la figure de l'homme guerrier, viril et dominateur. Quelle place laisse-t-il aux femmes dans des sociétés où la violence devient structurelle ? Sommaire. Les femmes préhistoriques. Les Amazones. Chevaleresses et croisées. La Pucelle. Les travesties. Femmes samouraïs. Les frondeuses. Théroigne de Méricourt. Les soldates. Les Iroquoises. Amazones du Dahomey. Coline Cardi : "Ce sont les mères et les épouses qui sont honorées, pas les combattantes..."

Les premiers représentants du genre "Homo", apparus il y a 2,8 millions d'années, ne vivaient pas dans une période aussi violente qu'on l'imagine. En complément, un article intitulé "Les mystères de l'art préhistorique".

Paléolithique et néolithique sont à la mode chez les penseurs qui proposent une vision dépoussiérée de ces temps anciens, pleine d'enseignements pour l'avenir. L'anthropologue américain David Graeber et l'archéologue britannique David Wengrow brisent pour nous quelques idées reçues sur cette période.

On a longtemps pensé que les humains s’étaient mis à peindre et à sculpter en Europe il y a 40 000 ans. Or de nouvelles découvertes montrent qu’ils ont commencé bien plus tôt. Au point que l’on doit sans doute les premières oeuvres d’art non pas à Homo sapiens, mais à son cousin néandertalien.

L'humanité était plus heureuse, plus égalitaire et en meilleure santé avant l’invention de l’agriculture et l’apparition des premiers États. Cette thèse, déjà formulée par Jared Diamond dans les années 1980, est reprise et approfondie par le politologue et anthropologue américain James Scott dans un livre traduit en français, "Homo domesticus". Le néolithique a représenté selon lui une véritable catastrophe, y compris sur le plan sanitaire. Il y voit l’origine des travers les plus détestables des sociétés humaines, dont nous sommes toujours les victimes.

Longtemps menacé par des gisements de pétrole, La Venta, où fut bâtie la plus ancienne des pyramides connues de Mésoamérique, est l'un des plus importants sites de la civilisation olmèque, dont l'exposition du Musée du quai Branly s'apprête à livrer quelques secrets.

Surprise : nous descendons d'un peuple qui ne figure dans aucun livre d'histoire, les Yamnayas. Car l'analyse de notre génome est formelle : près de 40 % de nos gênes sont hérités de ces guerriers qui, venus du nord de la mer Noire, conquirent l'Europe il y a 5 000 ans. Une origine sanglante que Thomas Cavaillé-Fol sort ici de l'oubli.

Lorsque les premiers éleveurs-cultivateurs ont gagné l'Europe au Néolithique, ils ont forcément rencontré des populations de chasseurs-cueilleurs. Quelles ont été leurs interactions?