Depuis des années, les premiers crus classés du Médoc flambent lors des ventes en primeur, tandis que les vieux bourgognes de prestige donnent le tournis aux enchères. Partout dans le monde, le vin français s'impose comme le meilleur.

Même si les primeurs sont accusés d'avoir terni la réputation du vignoble du beaujolais, ils n'en sont pas moins indispensables à sa survie...

Miser sur le foncier plus que sur le rendement. Et donc sur le long terme.

La vente de vin en ligne à la recherche de sa martingale.

Réflexion, début 2011, sur le développement des différents circuits de distribution du vin en France. Encore largement dominé par la grande distribution, le marché du vin français est néanmoins ouvert sur de nombreux circuits qui possèdent chacun leurs spécificités : les cavistes qui fournissent des conseils et font découvrir des vins et appellations peu connues ; la montée des foires aux vins ; le développement du commerce électronique pour les demandes spécifiques ; les salons qui permettent de présenter une offre vaste ; les achats en primeur.

Eclairage, en novembre 2011, sur le label et la fédération française ″Vignerons Indépendants de France″ (VIF), qui rassemble 7000 adhérents grâce à sa philosophie placée sous le signe de l'authenticité. Pourtant, le label manque de visibilité auprès du grand public, en certifiant le vigneron et non son produit. Pour convaincre les consommateurs, le label devrait insister sur la qualité de ses vins en se dotant d'un cahier des charges plus contraignant, et ne pas hésiter à se tourner vers le bio, qui pourrait devenir à terme un vrai segment de marché.

Décryptage, en février 2012, des difficultés des cavistes français, même lorsqu'ils sont constitués en réseau, pour faire face à la concurrence de la grande distribution dans le commerce de vin au détail. Pour se démarquer, ils concentrent leurs efforts sur la promotion de ″petits″ producteurs au détriment des grands châteaux ou de grandes maisons de négoce sur lesquels ils sont moins compétitifs. Priorité : l'optimisation du rapport qualité-prix, qui englobe la sélection des produits, le conseil et le service.

Le point, en avril 2012, sur le fort développement des concours de vin médaillant les bouteilles, au nombre de 150 en France. Pour les vignerons, ils représentent avant tout un intérêt économique puisque, selon l'ancienneté, la renommée et la dimension sociale, ils offrent des débouchés vers de nouveaux marchés, que ce soit l'hôtellerie-restauration, la grande distribution nationale ou l'export. Cependant, participer à ces concours représente un coût, avec des frais d'inscriptions compris entre 40 et 200 euros par échantillon de vin présenté.

Emergence, dans la production française et la consommation mondiale, des vins dits ″naturels″. Un produit définit par l'Association des vins naturels (AVN) comme un vin sans additifs et vendangé à la main. Produit par seulement quelques petites exploitations familiales de cinq à quinze hectares, situées notamment dans la vallée de la Loire, en Bourgogne et en Alsace, le vin naturel représente environ un million et demi de bouteilles chaque année, soit moins de 1% du nombre total de la production française.