Détente. La capitale irakienne a changé de visage

Alors que la guerre civile fait rage, l'ancien envoyé spécial de l'ONU dessine une solution qui tient compte des intérêts de tous.

Selon une enquête du "New York Times" la situation des forces américano-irakiennes s'améliore mais la paralysie politique est totale à Bagdad.

Recrutés pour assurer la protection des personnalités et de certains sites stratégiques, les employés de la société militaire privée Blackwater sèment la terreur et la désolation à Bagdad.

Les GI s'en vont. Le chaos menace.

Soucieux de désamorcer les tentations d'intervention du Pentagone, Téhéran se proposerait de négocier un arrangement avec l'administration Bush sur le dossier irakien.

Les carnages actuels ne sont pas spécifiques aux conflits confessionnels ou ethniques, affirme un intellectuel koweïtien. Ils découlent surtout d'une culture politique fortement enracinée dans le pays.

L'initiative de réconciliation nationale du Premier ministre irakien est restée sans effet. Les violences s'aggravent, faisant de plus en plus de morts parmi les Irakiens et les soldats de la coalition. En Grande-Bretagne comme aux Etats-Unis, l'opinion commence à se lasser de la guerre et un nombre croissant de responsables réfléchissent aux moyens de préparer un retrait.

Les familles des nombreux Irakiens kidnappés ne font plus appel à la police. Elles préfèrent passer par les chefs de guerre et payer une rançon.

Deux millions de déplacés, autant de réfugiés : de plus en plus d'Irakiens veulent fuir l'enfer.