Le mouvement en faveur des communs du savoir est désormais porté par les bibliothécaires qui souhaitent que la profession joue son rôle dans la diffusion des contenus libres de droits. En France, plusieurs établissements ont déjà franchi le Rubicon.

Béatrice Foenix-Riou est directrice de BFR Consultants et formatrice. Elle est également l'auteure d'ouvrages sur la recherche d'information et tient le blog Recherche-eveillee.com.

Les archives occupent une place essentielle dans des domaines variés comme l'éducation, l'audiovisuel, l'art, etc. Impliqués à divers niveaux, les archivistes ont donc un rôle clé à remplir, mais ils manquent encore souvent de visibilité et sont peu valorisés. La médiation entre archivistes et usagers semble ainsi devoir se développer pour que le contenu des archives soit encore davantage mis en avant. Les professionnels des archives doivent être mieux formés à cette problématique et au contact avec le public. Sommaire. Les archivistes, passeurs de culture.

Le 25 mai 2019, le RGPD, Règlement général sur la protection des données, a fêté sa première année d'entrée en vigueur. Le RGPD prévoyait notamment l'apparition d'un DPO, délégué à la protection des données, dans tous les organismes publics, soit près de 80 000 organisations. 51 000 se sont déjà acquittés de cette tâche. Les organismes privés étaient également encouragés à instaurer ce poste, sans obligation toutefois. De formation informatique, juridique ou documentaire, le DPO s'assure que le RGPD est bien appliqué et prend les mesures nécessaires en cas de besoin.

Les communes françaises accélèrent sur le numérique en 2019. Dématérialisation de la relation citoyen-agents, développement de l'e-administration, déploiement de la fibre, les initiatives se multiplient et les communes entrent dans une nouvelle ère. Toutefois, l'intégralité de la population n'est pas encore à l'aise avec les outils digitaux. 12 % des Français n'utilisent pas Internet, 32 % ne savent pas réaliser leurs démarches en ligne seuls. Les efforts des villes doivent donc également se concentrer sur l'inclusion numérique, pour que le digital n'exclut pas certaines personnes.

Les logiciels de gestion d'archives doivent proposer une double gestion en 2019 : celle des documents papier et celle des documents numériques, qui se côtoient toujours au sein des entreprises et organisations. Pour les prestataires, il s'agit donc de proposer les meilleurs services tout en combinant cette double facette. De nouvelles options d'import font par exemple leur apparition, de même que la prise en charge de formats inédits. La mise à disposition des logiciels en mode SaaS ou via une licence continue également de cohabiter.

Clé essentielle de l'efficacité des organisations digitales, la signature électronique représente un marché sur lequel les prestataires se livrent une importante concurrence. L'appétit des investisseurs grandit également à l'égard des entreprises positionnées sur ce marché, alors que la réglementation semble désormais plus stable. Toutefois, sa mise en pratique ne fait pas encore preuve d'une totale maturité.

En quelques années, les services d'archives ont multiplié les projets d'indexation collaborative. Bonne nouvelle : les Français répondent présents et contribuent à donner de la visibilité à notre patrimoine documentaire.

Après l'arrêt de l'activité de Google Reader par la firme américaine, en 2013, le marché des flux RSS s'est renouvelé grâce à des éditeurs rivalisant d'invention. Feedly a réduit sa voilure pour ses utilisateurs, mais il a donné naissance à l'assistant de recherche Leo, doté d'intelligence artificielle. Inoreader, édité par la société bulgare Innologica, affiche quant à lui de beaux états de services grâce à ses fonctionnalités. A côté de ces deux agrégateurs incontournables, il existe également des extensions compatibles avec les principaux navigateurs du marché. Des précisions.

Isabelle Rouhan est l'auteure, avec la collaboration de Clara Doïna Schmelck, de l'ouvrage «Les métiers du futur» (First Éditions, 2019). Elle est également présidente du cabinet Colibri Talent spécialisé dans la transformation digitale et le recrutement de dirigeants.

L'administration française s'ancre progressivement dans un service public 100% dématérialisé conformément au programme Action publique 2022. Le chantier est en cours mais de nombreuses démarches sont déjà dématérialisées. Explications de la Direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'État (Dinsic) et la direction interministérielle de la transformation publique (DITP). Retours d'expériences du Ministère de la Culture, de la gendarmerie, de Pôle Emploi et des Maisons de services au public. Sommaire. Service public : vers le 100% dématérialisé.

De nombreux projets de learning centers (sorte de bibliothèques universitaire au services enrichis) ont été lancés en France au cours des dernières années en France. Les exemples des learning centers Lilliad (ouvert à Lille en 2016) et celui de la Burgundy School of Business (BSB) à Dijon font preuve d'un certain succès. Faisant partie des premiers à ouvrir, Lilliad enregistre ainsi chaque année 500 000 entrées. D'autres projets sont prévus en France. Quelques données chiffrées.

Les entreprises françaises ont à leur disposition plusieurs solutions informatiques pour se conformer à l'obligation, depuis le 1er janvier 2017, de la dématérialisation de leurs factures en lien avec les organismes publics. Elles peuvent être déployées sous en mode Saas, soit sur les infrastructures existantes. Des précisions sur les fonctions essentielles et panorama des solutions existantes. Pas de chiffres.

Pour faire face à la grande quantité d'informations dont ils sont les garants, les archivistes s'intéressent de plus en plus au management des données en 2020. Big data ou data mining reviennent régulièrement dans leur bouche lorsqu'ils s'interrogent sur la manière dont ils peuvent épauler les informaticiens ou data scientists sur ces chantiers. Leurs compétences d'organisation, d'indexation ou de recherche dans ces gros volumes de données peuvent en effet se révéler très utiles.

La loi pour une République numérique prévoit la possibilité d’organiser le sort de ses données personnelles après la mort. Une perspective peu réjouissante, mais qui se prépare de son vivant...

Le records management, ou gestion documentaire, continue d'être crucial pour les organisations en 2020, face à une quantité de données et documents en circulation de plus en plus grande. Le marché des fournisseurs de solutions logicielles reste dynamique avec une douzaine d'acteurs impliqués proposant des outils variés : gestion des profils, traçabilité des actions, export de métadonnées, etc. Certains éditeurs valorisent également des critères amenés à prendre de l'importance, comme le lieu de localisation de leurs serveurs, anticipant les problématiques de souveraineté numérique.

L'Ecole nationale des chartes fêtera ses deux siècles d'existence en 2021. Située à Paris, elle est spécialisée dans la formation aux sciences auxiliaires de l'histoire, ce qui inclut notamment l'archivage ou la conservation de documents. Pour faire face aux évolutions de la société, l'Ecole propose depuis plusieurs années des diplômes liés au numérique, comme un master "Humanités numériques" lancé en 2017, ou un autre "Technologies numériques".

Les généalogistes du monde entier ont les yeux tournés vers Salt Lake City où se trouvent des archives d’état civil provenant d’une centaine de pays. Ce gisement documentaire unique est le fruit d’un gigantesque travail mené par l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours depuis plusieurs décennies.

Chaque année, des dizaines de milliers de mots de passe sont - facilement - dérobés à la faveur d'attaques informatiques. Il existe pourtant quelques astuces et outils (grand public et professionnels) pour renforcer votre sécurité sur le web.

Bernard Huchet est conservateur général des bibliothèques. Il a dirigé la publication de l'ouvrage "Religions en bibliothèque" (Editions du Cercle de la Librairie, 2018).

En 2020, des solutions sont envisagées pour réduire le part pollution numérique qui émet 4% des gaz à effet de serre dans le monde : dématérialisation, label Entreprise Numérique Responsable (ENR), règlement européen... Zoom sur une transition énergétique la plus écologique possible, sur l’obsolescence logicielle, sur les data et leurs consommations d'énergie et sur 10 conseils pour réduire son empreinte numérique. Données chiffrées. Graphiques.

En 2020, les bibliothèques françaises sont encore peu nombreuses à exploiter des applications. A part quelques exceptions, comme Affluences ou BibEnPoche, la plupart se retrouvent noyées à coté des applications les plus utilisées (Facebook, Instagram...). Pas de chiffres.

En 2020, l'Intelligence Artificielle pourrait immiscer dans les bibliothèques universitaires françaises. Elle permet d’indexer des corpus d'ouvrages sans les lire, de rendre la recherche documentaire plus précise... Les bibliothécaires devront garantir la véracité des informations et gérer les problématiques éthiques et humaines posées par ces technologies. Pas de chiffres.

Diana Filippova est l’auteure de l’essai "Technopouvoir. Dépolitiser pour mieux régner" (Éditions Les liens qui libèrent, 2019). Cofondatrice et dirigeante de l’agence éditoriale Stroïka, elle est passée notamment par Bercy, Microsoft et le collectif Ouishare.

Le traitement automatique du texte ou du langage oral n'est pas une nouveauté, puisque les premières recherches remontent au milieu du XXe siècle. Mais les progrès de l'intelligence artificielle n'ont cessé d'améliorer les résultats au fil des ans. En 2020, les applications ont atteint un niveau élevé, permettant d'effectuer rapidement des travaux divers comme des retranscriptions, des traductions, etc. De nombreuses start-up se positionnent sur ce segment, aux côtés de groupes plus reconnus.