Acteur de l'effacement et du geste "micro" qui veut dire beaucoup, Ryan Gosling joue l'astronaute Neil Armstrong, lui aussi un reclus de première, dans "First Man - Le Premier Homme sur la Lune". Le nouveau film de Damien Chazelle est-il un documentaire caché sur sa star ? Comment communiquer l'état de grâce sans cligner des yeux ? Et que se passe-t-il par là-haut, derrière ce petit air morose . Enquête sur le mystère Gosling.

Depuis une dizaine d'années, la trajectoire de Ryan Gosling l'a propulsé des sommets du cinéma indépendant aux cimes du box-office. Damien Chazelle, qui l'avait déjà mis en orbite dans "La La Land", le reprend à son bord pour l'emmener sur la Lune avec "First Man", où l'acteur interprète l'astronaute Neil Armstrong. Entretien tout sauf lunatique.

Entre deux gros projets calibrés pour les écrans géants, "First Man" sorti il y a un an et demi, et "Babylon", un mélo au coeur du Hollywood des années 20, prévu pour 2021, Damien Chazelle s'est offert une incursion télé en produisant "The Eddy", dont il signe les deux premiers épisodes. Sur le mode de la chronique chorale et urbaine, il ausculte en 16 mm les atermoiements d'un groupe de musiciens pour qui la vie devient trop compliquée dès lors qu'il faut mettre le nez en dehors de leur petit club parisien.

Voici l'histoire de l'astronautique, à travers le regard du plus grand et du plus impassible de ses héros : Neil Armstrong. "First Man", l'un des films très attendus de 2018, nous plonge dans l'incroyable aventure technologique qui, en vingt ans, a métamorphosé les avions en fusées et offert à l'humanité son "grand pas" sur la Lune. Rencontre avec James R. Hansen, dont la belle biographie de Neil Armstrong ayant inspiré le film est rééditée.

A l'aune des films couronnés aux Oscars en 2017, le cinéma américain prouve qu'il sait encore parler et faire parler de lui grâce à ses héros.

Après le féerique «La La Land», le cosmique «First Man» : Damien Chazelle fait redécoller Apollo 2 pour une odyssée hyperréaliste, dans la combi d'un Neil Armstrong déroutant.

Des fêtes dantesques ! Des montagnes de cocaïne ! Des stars déchaînées ! Et pas mal de rêves brisés, aussi... Damien « La La Land » Chazelle reconstitue le Hollywood décadent des années 1920 dans "Babylon", fastueuse fresque tragi-comique avec Margot Robbie et Brad Pitt. Un film-miroir idéal pour le Hollywood déboussolé des années 2020 ? Sommaire. "Babylon". L'âge d'or selon Damien Chazelle. Margot Robbie : "Hollywood dans les années 20, c'était le Far West". Brad Pitt : "Jouer une star de cinéma ? Je n'étais pas sûr d'être l'acteur idéal pour ça..."

Avec "Babylon", une fresque de plus de trois heures, le jeune cinéaste de "La La Land" filme la naissance, dans le stupre et la démesure, de la capitale mondiale du cinéma. Entretien.

Années 1920. Le cinéma trouve son eldorado. A Hollywood, l'anarchie, la débauche et l'outrance accompagnent une créativité débridée, où les femmes tiennent le haut du pavé. Dans "Babylon", Damien Chazelle plonge dans cet âge d'or du cinéma, dingue et libre. Sommaire. Hollywood, années folles. "Il y avait plus de diversité dans les années 1920".

Fêtes débridées, folle créativité... Cette fresque superbement orchestrée restitue la frénésie et la liberté d'Hollywood des origines.

Acteur phare, assistant latina, starlette... Les fantasques personnages de "Babylon", tout droit venus des Années folles, sont plus vrais que nature.

Pas de meilleure manière de démarrer l'année 2023 sur grand écran ! Et pas de meilleure façon de redonner du coeur à l'ouvrage à la nouvelle génération de cinéastes. Avec son cinquième long-métrage, le Franco-Américain Damien Chazelle livre une orgie visuelle (de plus de trois heures) d'une qualité et d'une énergie enthousiasmantes. Un très grand film ! L'article se poursuit par l'interview du réalisateur de "Babylon" qui déclare : "D'où venons-nous, nous qui faisons des films aujourd'hui ?".