Joué d'avance, le simulacre électoral de fin mars 2018 consacrera l'emprise du président sortant, Abdel Fattah al-Sissi, et de l'armée sur le pouvoir. Et la défaite des insurgés de 2011.

Réduction drastique des subsides de l'Etat, inflation, chômage, répression, démographie galopante ... Tous les facteurs de l'explosion de 2011 sont encore là. Et vont s'aggravant.

C'est l'un des principaux foyers de mobilisation contre la loi orientation et réussite. La faculté Paris-VIII, installée à Saint-Denis, au nord de Paris, reste fidèle à la tradition contestataire qui l'a vue naître à Vincennes dans l'après-Mai 68. A son esprit avant-gardiste aussi. Ici, on réfléchit sur des sujets sensibles : genre, féminisme, immigration, postcolonialisme... Quitte à déranger quand des enseignants justifient la tenue d'ateliers fermés aux Blancs ou débattent du "racisme d'Etat". Une vision incandescente de la pensée critique chère à Michel Foucault.

Des groupuscules de tous bords profitent de la tension sociale pour semer la violence - seule traduction de leur supposée idéologie - dans la France macronienne. C'est par un retour au débat politique que le gouvernement neutralisera les casseurs. Sommaire. Notre-Dame-Des-Landes : les hommes en noir de la ZAD. L'ultragauche à la manoeuvre dans les universités. Le faux nez social des ex-gudards. Yves Michaud : "Les différends au sein des démocraties se sont multipliés".

De nouveaux impôts ont déclenché la colère de la rue dans un pays ravagé par la corruption et déstabilisé par la présence de plus de deux millions de réfugiés syriens et irakiens. De quoi inquiéter Israël.

Alors que 57 % des Français se disent aujourd'hui mécontents du chef de l'Etat, ils ne descendent toujours pas en masse dans la rue, comme l'espérait Jean-Luc Mélenchon. En témoigne l'échec de "la marée populaire" promise par le leader des insoumis.

Cet article examine un nouveau type de médiation de l'écriture rebelle dans l'espace public urbain liée aux événements qui se réunissent sous le nom d'"Occupy". Les trois conditions de cette "médiation carnavalesque", sur, dans et à travers l'espace d'occupation, permettent d'analyser les pratiques d'écriture publique pendant les événements d'Occupy Gezi (Istanbul, 2013) et de Nuit Debout (Paris, 2016).