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Nous avons trouvé 102 résultat(s) pour votre recherche "Aucun mot clef"

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L'élection présidentielle de 2017 semble faite pour une histoire racontée du point de vue des " vaincus ". Jamais une campagne n'aura été à ce point rythmée par l'élimination systématique des favoris. A droite, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy ont été écartés par leurs propres électeurs ; la voie royale promise à François Fillon s''st transformée en chemin de croix.
Numéros de page :
6 p. / p. 9-14

Article

Auteurs
Que demande-t-on à la philosophie aujourd'hui, et comment peut-elle satisfaire cette demande ? Pour ne pas tomber dans le commentaire perpétuel, pour ne pas se laisser prendre au piège du supplément d'âme, il faut que la philosophie réinvestisse son histoire, et les grands récits qui lui permettent de sortir de l'immédiat comme de la parole d'autorité.
Numéros de page :
14 p. / p. 200-213

Article

Auteurs
La philosophie peut-elle encore s'adresser à un lecteur non spécialisé ? Le rôle des éditeurs s'est aujourd'hui transformé : ils ne peuvent plus s'appuyer sur des ″grands noms″ mais doivent se transformer en rédacteurs en chef, pour concevoir des collections facilement identifiables, dans une période où le lecteur cherche dans la philosophie des repères personnels.
Numéros de page :
13 p. / p. 76-88

Article

Auteurs
Bien que cela puisse sembler paradoxal, la philosophie politique française a longtemps souffert de l'omniprésence de la politique dans le champ philosophique. Réduite à l'analyse du pouvoir et de l'Etat, elle n'a pris que tardivement à bras-le-corps la question démocratique, qui reste pour nous comme une énigme à interroger.
Numéros de page :
15 p. / p. 185-199

Article

Auteurs
Mongin, Olivier Auteur du texte
La philosophie, depuis les années 1960, s'est saisie de la folie pour en faire un objet de connaissance de la condition humaine. Elle a également contribué à la transformation de la psychiatrie. Qu'en est-il aujourd'hui, quand le ″fou″ semble passé du domaine de la philosophie et de la littérature à celui des neurosciences, quand on ″biologise″ la folie, jusque dans son traitement judiciaire ?
Numéros de page :
20 p. / p. 165-184

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Auteurs
Vis-à-vis de sa formation philosophique, le choix de l'ethnologie décide une rupture dans le parcours de Claude Lévi-Strauss. Mais comment sort-on de la philosophie ? Telle est la question adressée par Derrida, qui développe lui-même une critique de la tradition métaphysique. En quoi ce débat qui a marqué les années 1960 nourrit-il encore nos réflexions sur les rapports entre philosophie et sciences humaines et sur le rôle de la philosophie dans la société ?
Numéros de page :
14 p. / p. 120-133

Article

Auteurs
Comment le Front national s'est-il transformé depuis la transition du père à la fille ? Marine Le Pen, tout en se présentant en candidate de la ″rupture″ vis-à-vis du système, n'en a pas moins transformé son discours pour s'adresser à de nouvelles franges de l'électorat, marginalisant par exemple le thème de l'immigration au profit du social, pour attirer les ″invisibles″ de la crise et chasser sur les terres de la gauche.
Numéros de page :
12 p. / p. 20-31

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Le gnosticisme, qui identifie le monde au mal, et en un sens le refuse, renaît aujourd'hui non plus comme une doctrine mais comme une réalité objective. Le déni du monde s'incarne dans des espaces urbains sans lien avec leur environnement, dans des produits de la technologie moderne qui rendent l'homme étranger au monde qu'il habite.
Numéros de page :
7 p. / p. 68-74

Article

Auteurs
Face au mot "crise", si souvent employé depuis quelques années qu'il ne renvoie plus à grand-chose, il est utile de redonner sa place au "nihilisme". Issue d'une histoire, cette notion nous permet de ne pas nous enfermer dans notre présent, et d'interroger aussi bien la destruction du sens qui semble caractériser notre époque que l'appel aux valeurs qui trop souvent prétend y répondre.
Numéros de page :
11 p. / p. 16-26

Article

Auteurs
Le constat de la crise du sens ne date pas d'aujourd'hui ; ni même peut-être d'hier. A y bien réfléchir, ne faut-il pas remonter à la Rome antique pour trouver l'image d'un "monde" cohérent et sensé ? Mais le monde romain lui-même est entré en crise, crise que le christianisme a révélée, et dans laquelle, à bien des égards, nous sommes toujours.
Numéros de page :
20 p. / p. 27-46

Article

Auteurs
Si la "mort de Dieu" est l'acte de naissance du nihilisme, l'athéisme en est-il le synonyme ? Les choses sont plus complexes, d'une part parce que, chez Nietzsche, le christianisme est aussi l'une des sources du nihilisme, d'autre part parce qu'être athée ne signifie pas nécessairement refuser de prendre la foi au sérieux.
Numéros de page :
7 p. / p. 124-130

Article

Auteurs
Longtemps, on s'est consolé de l'injustice du monde en pensant à l'avenir et au salut. Mais à l'heure où les crises écologiques font craindre une disparition pure et simple du monde, et que celui-ci est tout ce qui nous reste, en l'absence d'au-delà, l'urgence prend le pas sur l'attente, l'accélération sur le progrès, et la consolation menace de disparaître.
Numéros de page :
11 p. / p. 64-74

Article

Article

Auteurs
Hegel, Heidegger, Arendt : les philosophes allemands se sont souvent appuyés sur la Grèce, comme idéal et comme modèle. Cependant, la vision d'un ″monde grec″ homogène est largement illusoire, et remet en avant une perspective métaphysique.
Numéros de page :
7 p. / p. 51-57

Article

Auteurs
L'ironie est avant tout un jeu sur le langage, qui moque sa déconnexion d'avec le réel. L'ironiste, s'il ne propose pas de vision du monde alternative à celle qu'il critique, peut dès lors apparaître, ce que dénonce Hegel, comme en surplomb, occupé uniquement par lui-même. Mais il peut aussi être humble, et se contenter, comme le fit Socrate selon Kierkegaard, de débusquer les trop grandes certitudes à travers l'ignorance et le doute.
Numéros de page :
11 p. / p. 70-80

Article

Auteurs
Sous la forme de la catastrophe, la crainte de la fin des temps s'est sécularisée et diffusée dans nos représentations politiques. En quoi cela change-t-il notre perception du monde commun, de l'avenir et de l'action ? Si le refus de l'apocalypse surplombe nos décisions, en quoi la politique reste-t-elle le lieu de notre liberté ?
Numéros de page :
11 p. / p. 31-41

Article

Auteurs
Quelle contribution les croyances peuvent-elles apporter au débat public ? Après avoir théorisé la ″raison communicationnelle″ et la construction des choix collectifs par le recours à des arguments raisonnés, le philosophe allemand revalorise dans ses derniers livres la part des convictions religieuses. Devant la dérive instrumentale de la raison moderne et la montée parallèle des fanatismes, les démocraties séculières doivent-elles reconsidérer la place de la religion ?
Numéros de page :
15 p. / p. 53-67

Article

Auteurs
Philosophie et théologie ont longtemps partagé la question de Dieu. Si la ″fin de la métaphysique″ et la proclamation de la finitude de l'homme ont pu laisser croire que Dieu avait été ″renvoyé dans les sacristies″, il n'en est rien, et ce n'est d'ailleurs pas souhaitable. La philosophie continue d'explorer l'absolu, et l'idée de Dieu perdure dans les interrogations.
Numéros de page :
12 p. / p. 98-109

Article

Auteurs
Béja, Alice Auteur du texte
Travailler sur les grandes oeuvres de la Grèce antique, tragédies ou épopées, c'est avant tout s'attacher à leur singularité. Il en va de même pour l'étude des langues. Celles-ci ne doivent pas servir au repli identitaire, ni se réduire à la communication ; elles doivent être - à commencer par la langue maternelle - connues, profondément. Et traduites. Ce travail de la langue, qui est aussi travail sur la langue, est la condition de l'ouverture au monde.
Numéros de page :
12 p. / p. 75-86

Article

Auteurs
Pascal est le premier philosophe à avoir associé dans sa réflexion la folie et le pouvoir. Pour lui, la passion de la légitimité qui anime les sociétés modernes vire au délire, sous couvert de raison. Comment comprendre que gouvernants et gouvernés soient victimes d'une croyance folle dans leur bon droit ?
Numéros de page :
13 p. / p. 152-164

Article

Auteurs
Dans le flot de commentaires et de sentiments provoqués par l'arrivée des migrants en Europe, on n'a pas assez noté un fait révélateur : leur peu d'appétence pour la France. Tous les indicateurs disponibles convergent pourtant qui indiquent que le « pays des droits de l'homme » ne symbolise plus un eldorado pour ceux qui désirent un avenir meilleur, ou simplement vivable.
Numéros de page :
2 p. / p. 106-107

Article

Auteurs
A travers son article, Michaël Foessel constate que les écrits de Pascal Bruckner "Les Sanglots de l'homme blanc" dépeignant la culpabilité post-coloniale tenant lieu de politique et de morale aux sociétés occidentales contemporaines restent d'actualité. Tout d'abord, cette culpabilité de l'Occident face à son histoire n'est pas un sentiment universellement partagé. Ensuite, la société démocratique peine à soumettre les appartenances ethniques et culturelles. Le phénomène s'observe aussi bien en France qu'aux Etats-Unis.
Numéros de page :
4 p. / p. 11-14

Article

Auteurs
Tout au long de son parcours philosophique, Jürgen Habermas a été en dialogue, ou en opposition, avec d'autres traditions, qu'il s'agisse de penseurs allemands comme Heidegger ou Carl Schmitt, des Français Foucault et Derrida, ou de la tradition anglo-saxonne incarnée par Rawls ou Dworkin. Il retrace ces échanges dans cet entretien, tout en revenant sur sa conception de la démocratie, qu'il confronte à sa situation actuelle.
Numéros de page :
15 p. / p. 40-54

Article

Auteurs
La réception de Habermas en France illustre à bien des égards le décalage intellectuel entre l'Allemagne et la France, en particulier dans les années 1960 et 1970, âge d'or du structuralisme, Habermas ayant lui-même durement critiqué les philosophes "postmodernes" (Foucault, Derrida). Paradoxalement cependant, il est aujourd'hui étudié comme un "classique".
Numéros de page :
14 p. / p. 55-68

Article

Auteurs
La cause est entendue : les attentats du 13 novembre 2015 sont des attaques contre la "République". La république qu'ils ont attaquée correspond à une géographie délimitée : l'Est parisien et sa banlieue nord. Une salle de concerts, des bars et un stade de football. A peu près tout ce qu'il reste de mixité sociale et culturelle à Paris... Au nombre des rues ensanglantées au cours de cette nuit, on trouve un lieu d'histoire. Les terroristes savaient-ils ce qui s'est passé dans la rue de Charonne le 8 février 1962 ?
Numéros de page :
4 p. / p. 119-122

Article

Auteurs
Date parution pério
2014-05-01
Les individus recherchent la consolation comme un baume mis sur leurs souffrances, mais l'on tient généralement cette réponse comme un pis-aller : on console quand il n'est possible ni de guérir ni de jouir. Comment réhabiliter la consolation comme voie d'entrée privilégiée dans la compréhension de l'homme ? Que dit-elle du pouvoir du langage sur la souffrance ?
Numéros de page :
10 p. / p. 51-60

Article

Auteurs
Kant est souvent présenté comme le penseur d'une modernité héroïque où l'on ne craignait pas de croire en la liberté de l'homme. ll lui manquerait une conscience du tragique et de la fragilité des choses humaines. Pour lui, le devoir d'autonomie vaut inconditionnellement et pour tous. Mais qu'entend-il par autonomie ? Et quelle peut être la valeur de cette instance critique ?
Numéros de page :
11 p. / p. 341-351