Les épisodes de confinement, qui ont poussé les Français à cuisiner davantage en 2020, ont fait les affaires des produits asiatiques. Le marché progresse de 24,4 % à 340 millions d'euros. Tous les segments s'affichent en hausse, notamment les sauces et aides culinaires, les produits coco, les nouilles et le riz. Les consommateurs n'ont pas hésité à découvrir cette cuisine pour changer la routine du confinement. La marque Suzi Wan a ainsi conquis près d'un million de nouveaux clients, alors que l'offre a été plus riche que jamais en rayon, chaque marque multipliant les nouveautés.

La première phase de confinement de 2020 semble avoir été l’occasion d’une réflexion sur les modes de vie et de changement dans les pratiques quotidiennes. Par le processus d’immersion, il s’agit ici d’étudier l’impact du confinement sur les pratiques alimentaires durables. L’analyse menée sur trois collectes de données permet de montrer des profils d’évolution des pratiques alimentaires. Le confinement a notamment généré une alimentation plus durable pour 30 % des répondants, essentiellement du fait d’une augmentation des achats de produits locaux et de saison. Détails.

En 2020, malgré la crise sanitaire de la Covid-19, la filiale française du groupe américain PepsiCo, acteur à la fois des soft drinks (Tropicana, Lipton lee Tea, Seven Up, Pure Leaf, Pepsi) et de l'épicerie (Lay's, Quaker Oats, Doritos, Bénénuts), est parvenu à tirer son épingle du jeu grâce au choix des consommateurs de se tourner davantage vers les marques nationales. En 2021, PepsiCo France accélérera la transformation de ses signatures, ce qui passera notamment par un recours plus intensif au PET recyclé (rPET) pour arriver, début 2022, à 100% de bouteilles en rPET.

Les comportements alimentaires dominants, conditionnés par le toujours plus vite, toujours moins cher, conduisent notre société au chaos. Issue de secours.

Serge Papin, l'ancien patron de Système U, a rendu à Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture, et Agnès Pannier-Runacher, ministre chargée de l'Industrie, son rapport pour "mieux rémunérer la chaîne de valeur agricole".

La catégorie des marchés milliardaires parmi les produits de grande consommation (PGC) s'est agrandie avec l'intégration de quatre nouveaux membres en 2020 : les huiles, la viande hachée, la crème fraîche et le café torréfié. Ce sont désormais 25 marchés qui atteignent ce rang selon le classement établir sur la base des données Iri. En tête : les whiskys, les yaourts et le lait. Ces 25 marchés sont enregistrés une croissance moyenne de 7,6% (contre 6,9% pour l'ensemble des PGC) pour un chiffre d'affaires de 38,26 milliards d'euros, soit 33% du total du secteur des PGC (116 milliards d'euros).

La livraison de courses alimentaires accélère en 2021 en France. Les accords entre distributeurs et spécialistes de la livraison se multiplient, à l'image de ceux passés entre Carrefour et Deliveroo ou Casino et Uber Eats, afin de réduire le temps de livraison (30 minutes) et d'offrir des services toujours plus rapides aux clients. Mais ces géants du secteur sont déjà concurrencés sur cette problématique de l'ultrarapide par des start-up qui veulent aller encore plus vite et promettent une livraison en 15 minutes.

Le "mieux manger" est devenu une priorité pour de nombreux Français en 2021. 77 % d'entre eux s'informent sur leur alimentation. Mais derrière cette volonté de consommer des produits sains et naturels se cachent de multiples problématiques en matière d'information du consommateur, de lien à créer avec les marques et distributeurs, de labels plus ou moins légitimes... La question est vaste et complexe.

A l'heure des nouvelles tendances de consommation alimentaire, les grandes surfaces comptent sur les PME pour proposer des produits innovants. Souvent impliquées dans une démarche territoriale et plus à même d'adopter un caractère agile, elles constituent des partenaires de choix pour les distributeurs. Les TPE bénéficient d'une image similaire et sont également encouragées à explorer de nouvelles pistes.

Les produits de grande consommation habitués au classement des "champions de la croissance" retrouvent leur rang en 2021, après une année 2020 bousculée par le Covid-19 et les confinements. 22 nouvelles familles avaient alors fait leur entrée dans le Top 50 suivi par "LSA" et Iri, mais la plupart d'entre elles ont laissé leur place en 2021, suivant un retour de la consommation "à la normale".

Les spécialistes (comme Grand Frais) et les artisans du frais (c'est-à-dire les indépendants des métiers de bouche) ont, sans surprise, indéniablement bénéficié de la crise sanitaire en 2020, mais cette performance ne s'arrête pas là. Ces circuits, dits traditionnels, font encore mieux en 2021 en doublant presque leurs performances avec des ventes en hausse de 22,7% depuis le début de l'année (contre +13,3% en 2020) selon les enseignements du baromètre exclusif établi par Iri pour LSA. A l'inverse, les grandes surfaces affichent des contre-performances. Données chiffrées.

Après une hausse de 6% en 2020, le CA des produits de grande consommation et produits frais libre-service a baissé de 0,3% à 167,7 milliards d'euros en 2021. Une performance un peu inespérée suite à une année 2020 exceptionnelle. Ce bilan est dressé par NielsenIQ sur une base de 1 million de références PGC dans tous les circuits GMS (grandes et moyennes surfaces) confondus (hypermarchés, supermarchés, e-commerce, proximité et supermarché à dominante marques propres). Le budget alimentaire moyen des Français est de 3 659 euros, soit un niveau plus haut qu'en 2019.