Les attaques contre les infrastructures pétrolières saoudiennes du 14 septembre 2019 risquent d’enflammer le Moyen-Orient. L’Iran apparaît comme le vrai maître de la région face à un royaume wahhabite englué dans sa guerre au Yémen. Riyad a trop misé sur les Etats-Unis et attend désormais, sans trop y croire, une vraie riposte américaine contre l’ennemi chiite. Mais les calculs de Donald Trump, qui se soucie avant tout de sa réélection en 2020, laissent le champ ouvert à toutes les options. Les conséquences sont imprévisibles.Sommaire. On ne peut plus compter sur l’Oncle Sam.

La double attaque du 14 septembre 2019 met en évidence la vulnérabilité de la monarchie.

En dépit d’un vertigineux budget défense et du soutien massif des Etats-Unis, le royaume de Mohamed Ben Salman a été incapable d’enrayer les attaques du 14 septembre 2019 contre des sites stratégiques de l’Aramco. Et apparaît de plus en plus fragilisé.

Si le musée du Louvre nous avait déjà introduit à l’archéologie de la péninsule Arabique en 2010 avec l’exposition « Routes d’Arabie », l’exposition actuellement de l’Institut du monde arabe est une véritable découverte sur le sujet, car l’Arabie saoudite est longtemps restée à l’écart des recherches archéologiques menées dans tout le Proche-Orient.

Pour que l’introduction en Bourse de la compagnie saoudienne soit un succès, la population doit y participer. Sommaire. Aramco en appelle au patriotisme. L'opération est déjà un échec.

Avec la chute du prix du pétrole et la pandémie de Covid-19, Mohammed ben Salmane doit renoncer à ses projets pharaoniques et imposer, non sans risque, l’austérité au pays, souligne "The Daily Telegraph".

La destitution du prince et général Fahd ben Turki est la dernière d’une série de purges décidées par Mohammed ben Salmane, prince héritier paranoïaque peu soucieux de leurs conséquences.

La décision gouvernementale saoudienne de remanier les manuels scolaires s’avère révélatrice de la conflictualité des relations entre l’Arabie saoudite et la Turquie. Le fait d’enseigner à l’école, dans une optique violemment critique, l’histoire de la péninsule Arabique sous l’autorité politico-religieuse de l’Empire ottoman illustre les enjeux de l’affrontement géopolitique entre élites dirigeantes rivales autour du leadership dans le monde arabe et musulman.

Crise sanitaire, effondrement des cours du pétrole, enlisement au Yémen... Le prince héritier doit revoir ses ambitions pharaoniques à la baisse. Mais garde la haute main sur le pays.

Le secret était jusqu’ici bien gardé. Hatice Cengiz était plus que la "fiancée de Jamal Khashoggi", comme la presse du monde entier l’a présentée au lendemain de l’assassinat du journaliste saoudien, le 2 octobre 2018. Le couple s’était déjà dit oui religieusement. Depuis, la discrète doctorante turque s’est muée en militante, combattant sans relâche le prince Mohammed Ben Salman, soupçonné d’être le véritable commanditaire du supplice de son mari. Et l’épouse en deuil est bien décidée à obtenir justice.

La mauvaise réputation du prince héritier d’Arabie saoudite pèse sur l’avenir du pays plus que n’importe quelle pandémie

Au coeur de la Jordanie se trouve l'un des plus spectaculaires sites archéologiques du monde : la ville antique de Pétra, capitale du royaume des Nabatéens. Très mal connu jusqu'à une période récente, ce dernier a bénéficié des formidables progrès de la recherche archéologique, dont ce numéro des "Dossiers d’Archéologie" propose une synthèse.