Dans un film à forte teneur autobiographique, James Gray raconte comment le rêve américain a été atomisé par l'élection de Ronald Reagan. Un sujet puissant raconté sous la forme d'un beau drame feutré.

Nedjib Sidi Moussa analyse l'actuelle contestation à la lumière du passé du pays, depuis la guerre d'indépendance jusqu'aux grandes mobilisations entre 1980 et les années 2000.

L’histoire le montre : les écarts entre riches et pauvres ne se comblent qu’à la suite de l’effondrement d’un Etat, d’une pandémie, d’une révolution sanglante ou d’une grande guerre. Le meilleur exemple est celui des deux derniers conflits mondiaux.

Dans un récit entrelaçant, autour de trois dates historiques, petites et grandes destinées, Bruno Remaury montre comment l'humanité a peu à peu abandonné l'idée de grandeur et de verticalité au profit d'une horizontalité expansionniste et mortifère.

La mobilisation massive est un élément consécutif à la naissance du mouvement ouvrier au XIXe siècle et ce, pas simplement en France. Le syndicalisme révolutionnaire en fait la pierre angulaire de sa stratégie de renversement du capitalisme. A l'époque, la gauche politique, socialiste et marxiste, est globalement hostile à ce qu'elle dénonce comme une dangereuse rêverie.

La défiance des Français envers leurs élites n’est pas un phénomène nouveau. Le ressentiment à l’égard des « gros » remonte à la Révolution et à la naissance d’une opinion publique. Ici comme ailleurs, cette détestation se nourrit souvent de fantasmes et a pu être instrumentalisée, comme au temps de Mao en Chine. Mais d’efficaces tentatives pour empêcher les abus des puissants ont existé, ainsi à Athènes au Ve siècle avant notre ère ou au XIXe siècle aux États-Unis avec la première marche sur Washington. Sommaire. Des notables aux technocrates. Le « peuple » contre les « gros ». A Athènes.

"Esprit" a réuni deux articles et un entretien qui témoignent de différentes tentatives de comprendre comment notre organisation économique s’inscrit dans des transformations sociales et politiques plus larges. Ainsi, Pierre-Olivier Monteil montre que le projet néolibéral, qui cherche à faire prévaloir le calcul d’intérêt sur la solidarité, informe aussi le management des entreprises, au détriment de l’appartenance à un collectif et du souci du travail bien fait.

Les évidences du bon sens ne sont souvent que l'intériorisation des valeurs de l'ordre en place. Ah, quoi de plus évident que la nécessité d'un chef, que l'inégalité des talents, que la récompense due aux meilleurs ! D'éclatantes conquêtes collectives ont inventé la possibilité d'un monde où chacun serait l'égal de l'autre : encore faut-il, pour que ce monde advienne, ne pas les oublier ou les dévoyer. Sommaire. Les Jacobins contre le grand capital. Le bon usage du mauvais citoyen. Des multiples étendards de la foi. La solidarité n'est pas la philanthropie. Accompagner l'audace de la pensée.

C'est parce que le pouvoir a tardé à mettre sur pied un régime général de retraite que se sont multipliés, dans le secteur public comme dans le privé, des régimes spécifiques.

Dormir la nuit d'un seul trait est-il naturel ? En montrant que se relever à minuit était une habitude largement répandue dans l'histoire de l'Occident préindustriel et peut-être du monde, Roger Ekirch a soulevé un lièvre qui met en cause le « sommeil consolidé », et le pourquoi de son invention.

Au cours des deux derniers siècles, notre compréhension du passé de l'humanité s'est considérablement enrichie à mesure que des fouilles sur six continents - souvent réalisés grâce à des avancées technologiques - ont permis de découvrir les histoires de nos ancêtres. Sommaire. 100 merveilles archéologiques. Artistes de l'âge de glace. Ötzi, l'homme des glaces. Les pharaons noirs. Le domaine d'un roi maya. Sanctuaire bouddhiste et mine de cuivre. L'empire swahili. Le Machu Picchu. Des trésors révélés par le dégel. Retrouver le Titanic.