Le rêve américain de Denis Hennequin est passé par McDo. D'abord en France, où ses recettes lui ont permis d'imposer le roi du hamburger, un vrai tour de force dans le pays de José Bové. Puis pour toute l'Europe.

Quantités réduites, règles plus strictes, diversification de la carte, diminution des graisses... le roi de la restauration rapide cède aux pressions et tente d'améliorer la qualité de ses produits. Mais cette stratégie ne semble pas encore avoir convaincu.

Le célèbre fabricant de pâtes Barilla s'associe au géant de la restauration rapide McDonald's. Une hérésie gastronomique qui pourrait rapporter gros.

Alors que les consommateurs boudent la chaîne de fast-food, symbole de la malbouffe, ce journaliste se souvient de l'époque où il travaillait chez McDonald's, alors au sommet de sa gloire.

Bercy réclame 300 millions d'euros au roi du burger pour ses montagnes anti-impôt qui passent par le Luxembourg et la Suisse. Dur à avaler quand, dans le même temps, la grogne sociale s'amplifie dans le groupe contre de telles pratiques.

Un nouveau discours politiquement correct des grandes marques émerge : celui du respect des consommateurs et de l'engagement social.

Un défi de taille pour McDonald's : de plus en plus d'Américains préparent leurs propres déjeuners à emporter

Si McDonald's peut se vanter de s'être imposé comme le leader mondial du fast-food en nourrissant quotidiennement 69 millions de clients dans plus de 37000 restaurants, il y a bien un point sur lequel le géant américain n'a jamais réussi à obtenir satisfaction : son image. Et ce malgré les efforts de son ancien employé Bob Langert, qui vient de publier un livre sur sa carrière dédiée à l'image de McDonald's auprès du grand public.