Les dirigeants chinois doivent faire face à une contradiction : l’industrie chimique est polluante et dangereuse pour les populations, mais elle constitue l’un des moteurs essentiels de la croissance.

Au début des années 2000, l'Union européenne décide de lancer un programme de géolocalisation par satellite nommé Galileo, fruit d'une coopération entre plusieurs états membres. Près de 20 ans plus tard, le projet devrait finalement aboutir. Depuis 2016, Galileo propose ses premiers services et d'ici 2020 ou 2021, plusieurs applications seront ouvertes au grand public et aux secteurs professionnels, avec la promesse d'une précision plus grande que celles des autres technologies GPS. Mais pour en arriver là, le chemin aura été long et parsemé de difficultés et de retards.

Après un développement fulgurant de la voiture électrique grâce, en particulier, à une suprématie dans le domaine des batteries au lithium-ion, la Chine s'est donné une priorité plus spécifique, celle de développer ce type de véhicules mais à propulsion hydrogène. Le gouvernement vise 5 000 véhicules à hydrogène en circulation en 2020, 50 000 d'ici 2025 et un million en 2030. Quelques données chiffrées. Détails.

L'Union européenne devrait adopter un nouveau règlement relatif aux batteries dès cette année. Son but : les rendre plus propres, mais aussi faciles à retirer et à remplacer.

Le gouvernement a sélectionné les jeunes pousses qu'il juge les plus prometteuses pour relever les défis de la fin de la décennie et renforcer notre souveraineté industrielle et technologique

En octobre 2018, Fast Retailing, la société mère d'Uniqlo, annonçait la réouverture d'une de ses usines à Tokyo, avec comme nouvelle particularité d'y avoir pour employés 90% de robots. Ce faisant, la compagnie espère doubler son chiffre d'affaires et, en cas de succès, étendre cette robotisation à l'ensemble de ses entrepôts.

La voie du redressement par le retour à une industrie compétitive est la bonne, même si le naufrage budgétaire tend à le faire oublier.

Les listes françaises sont très disparates mais sept Français sur dix votent contre l’urgence d’une Europe industrielle. Voici la bonne nouvelle. Les candidats français aux Européennes rêvent d’industrie. Tous n’en sont pas encore à penser que la production précède le pouvoir d’achat, mais c’est un premier pas. La mauvaise nouvelle, c’est le blocage des cerveaux devant la nécessité de se projeter à l’échelle plus large de l’Europe.

La course d’obstacles – économique, financière, technologique et surtout politique – n’est pas gagnée.

Néodyme, praséodyme, dysprosium... Le nom de ces éléments vous est peut-être inconnu. Regroupés sous la bannière des terres rares, dotés de propriétés magnétiques hors norme, ils sont au coeur de secteurs devenus stratégiques, comme l'éolien offshore ou les véhicules électriques. Mais la Chine n'a pas attendu ce boom pour attirer à elle la production de ces métaux.

Attaquée et fragilisée sur tous les fronts par les empires, l’Europe est à un moment historique propice au sursaut

Vouloir créer emplois et croissance tout en réduisant les émissions de CO2 implique qu’aucun des deux objectifs n’est jamais atteint. Article extrait de "The Economist". Pas de chiffres.