Pour l'industrie française, les voyants étaient repassés au vert. Mais la guerre russo-ukrainienne et la hausse du coût de l'énergie sont venues doucher cette embellie. Une période difficile pour tous, mais aussi propre à promouvoir le made in France et ses circuits courts au sein d’un éco-système relativement stable. Coup de projecteur. Sommaire. Le prix de l'énergie explose, la crise arrive... mais, eux, ils y croient ! Flambée des matières premières. Le glacier qui voudrait bien geler les prix. Une PME sur le grill. ENO planche en solo. Face au choc énergétique... la débrouille.

Comment l’État et son bras armé l’APE se veulent les garants de la souveraineté industrielle du pays. Aujourd’hui, l’État ne respire plus que dans un seul sens, celui de participations à des augmentations de capital et à des fonds sectoriels, voire au retour à la nationalisation complète comme pour EDF. Quelques données chiffrées.

D'accord, les problèmes actuels de l'atome ne tiennent pas seulement à un enchaînement de mauvaises décisions politiques. Il n'empêche : certains élus - et non des moindres ! - portent une responsabilité. En voici 11 , sélectionnés par "Marianne" pour remporter... l'atome de bois.

La mondialisation, la compétitivité, les délocalisations, la dépendance à la Chine... ça, c'était avant. Avant le Covid et les promesses d'indépendance stratégique formulées par le gouvernement. Et si on faisait le point, près de trois ans après le premier confinement ?

En quelques années, les pénuries de médicaments ont fortement augmenté, portées par des problèmes de production et une délocalisation massive des moyens de production. Tour d'horizon, en chiffres, d'un phénomène aux conséquences dramatiques pour la santé des Français. Sommaire. Recherche médicaments désespérément...L'inventaire d'une pénurie. Comment en est-on arrivés là ? Le lobby des labos sort les crocs. Des solutions à portée de volonté.

Pour l'ancien ministre socialiste, le discours tenu par le président de la République sur la réindustrialisation et ses annonces d'implantations industrielles ne changent pas le problème du déficit productif français. L'Etat doit bien sûr intervenir, mais Arnaud Montebourg en appelle surtout à la mobilisation des patrons et des épargnants français pour faire sortir de terre entre 500 et 1 000 usines.

En plein Covid, les grands patrons promettaient de ne plus négliger le pays. Mais notre classement dit tout autre chose : en dix ans, les 40 multinationales industrielles ont réduit de 11 % leurs effectifs français, et augmenté de 30 % ceux à l'étranger. Le top 3 (Hermès, Soitec, STMicroelectronics) dégage pourtant de gros profits. C'est une des leçons de l'Observatoire du patriotisme économique que "Marianne" lance pour le salon Made in France 2023. Sommaire. Qui est vraiment patriote ? Palmarès 2023 du patriotisme industriel. La souveraineté économique en prend un coup.

Pour attirer des investisseurs en France, Macron fait des chèques à plusieurs zéros à l'ordre de grands groupes étrangers : 4,4 milliards pour deux usines "stratégiques" et... 4 000 emplois promis. Les bonus écolos, distribués comme des petits pains par le gouvernement, font aussi les affaires de grands groupes à l'autre bout de la planète. Enquête. Sommaire. De giga-usine méga-coûteuses. Comment on réindustrialise... les autres. Bpifrance brade notre patrimoine au profit de quelques épargnants.

En quête de neutralité climatique et contrainte de se passer du gaz russe, l'Europe se rue sur la filière et investit à tour de bras. Un pari risqué.

Les Américains se sont dotés d'un plan pour développer leur industrie verte. Les Européens, qui craignent en conséquence une vague de délocalisations, viennent de riposter. Mais la réponse de Bruxelles est timide. Quelques données chiffrées.

Dès la fin des années 1950, les premières institutions européennes ont été confrontées à la désindustrialisation de certains bassins industriels. La Communauté européenne du charbon et de l’acier, créée en 1952, doit très vite répondre aux crises des bassins charbonniers, avant celles de la sidérurgie. Le caractère inédit de ces restructurations industrielles dans leur dimension régionale donne naissance à un nouveau champ d’expertise qu’il convient d’examiner pour comprendre les modèles et expériences à l’origine du développement des politiques de reconversion en Europe.

Le nouveau directeur de General Electric France, qui s'apprête à supprimer 1000 emplois, principalement à Belfort, est un haut fonctionnaire en disponibilité qui a travaillé à Bercy au moment où l'Etat autorisait le rachat d'Alstom. Révélations.