Les robots vont-ils détruire des emplois ? Oui, inévitablement, mais des emplois peu qualifiés et répétitifs, au profit de tâches plus valorisantes qui demandent davantage de compétences, d'après Tahar Melliti, directeur général de l'Alliance industrie du futur, une organisation professionnelle sur l'industrie et le numérique. Pendant longtemps, la peur que la robotisation signe la fin du travail a été le courant dominant en France mais depuis quelques années, les avantages de l'arrivée des robots se font de plus en plus nombreux.

Le concept n'est pas nouveau, mais en 2018, les entreprises françaises y sont confrontées pour la première fois de plein fouet : la pénurie de talents. Les entreprises sont de plus en plus à la recherche de nouveaux collaborateurs, mais ceux répondant à leurs critères sont de moins en moins nombreux. Le constat est particulièrement vrai chez les cadres, où le taux de chômage n'est que de 3,5 %. Certaines sociétés sont obligées de revoir leurs stratégies faute d'avoir pu trouver assez de collaborateurs pour mettre en place leurs projets.

Le mécénat de compétence, qui suscite un engouement croissant de la part des grandes entreprises, existe aussi dans une version sénior. Ce mode de travail, à la croisée du volontariat et du mécénat, a fait l’objectif de plusieurs accords entre les entreprises et leurs partenaires sociaux au cours des dernières années, du fait des encouragements émanant du cadre législatif et fiscal. La solution permet aux entreprises qui ont une pyramide des âges croissante de trouver une solution intéressante pour la mobilité de leurs salariés, tout en valorisant l'image de l'entreprise.

La construction des savoirs est étroitement liée aux relations humaines, professionnelles, techniques et matérielles. C'est une transmission de connaissances qui modifie les siennes propres et fait intervenir la réflexivité. Cela nécessite une implication active de la part des soignants. Il est important d'actualiser ses compétences afin d'ancrer sa pratique grâce à des données solides et fiables. Participer à la construction de nouveaux savoirs pour maintenir, approfondir et diffuser ses connaissances professionnelles est également possible.