La viande de synthèse suscite les espérances de certains : celles d'une alimentation « propre », débarrassée de la mise à mort animale, d'une alternative écologique à l'élevage, ou encore d'une solution pérenne face à l'augmentation de la consommation de produits carnés dans le monde. Mais à y regarder de plus près, les promesses de cette industrie naissante ne sont, pour l'heure, que purs fantasmes.

Crise du climat, souffrance animale, enjeux de santé... La consommation de viande ne cesse de baisser. Et les alternatives d'émerger. Cet été, "M" raconte la révolution de la viande de demain. Première étape chez Beyond Meats, Impossible Foods ou The Vegetarian Butcher, ces entreprises dont les labos industrialisent des biftecks sans protéines animales. Et attirent des investisseurs alléchés par un marché en forte croissance. Même les géants du fast-food s'y mettent, confrontés à une demande de plus en plus pressante de consommateurs tentés par le véganisme.

Crise du climat, souffrance animale, enjeux de santé... La consommation de viande ne cesse de baisser. Et les alternatives d'émerger. Cet été, "M" raconte la révolution de la viande de demain. Dernier épisode dans des laboratoires, notamment en Israël, où sont cultivés des steaks de science-fiction, à partir de cellules animales. Des millions sont investis dans cette filière où bioréacteurs et imprimantes 3D ont supplanté élevage et abattoir. Avec en ligne de mire la promesse d'une viande obtenue sans sacrifier aucun être vivant.

La viande fabriquée en laboratoire pourrait, à terme, remplacer une partie de celle que nous consommons. Un changement civilisationnel qui soulève bien des questions auxquelles répond le chercheur David Chauvet, favorable à cette évolution.

Produite à partir de cellules en prolifération dans des bioréacteurs, la « viande de culture » est présentée comme une solution à la demande grandissante en protéines animales sans certains des inconvénients de l’élevage. Ce premier article décrit les qualités sanitaires, nutritionnelles et organoleptiques à partir des connaissances disponibles. Un point d’attention concerne la composition et le coût du milieu de culture, notamment concernant les alternatives au sérum de veau fœtal.

Le gouvernement italien sait mettre les pieds dans le plat. En 2010, la sanction frappait la cuisine moléculaire. Cette fois, le ministre de l'Agriculture illégalise toute production carnée à partir de cellules souches cultivées en laboratoire

Qui se souvient d’Oumpah-Pah l’Amérindien ? De ses ruses, de sa force, de son humilité et surtout de son redoutable bon sens ?

Alors que la surpêche et le dérèglement climatique menacent les ressources halieutiques, des chercheurs développent des solutions pour produire à la demande du poisson in vitro.

Alors que les demandes d'autorisations de mise en marché se multiplient aux États-Unis, à Singapour, en Israël et même en Suisse et que le sujet intéresse de plus en plus les pouvoirs publics, plusieurs entreprises du secteur se disent prêtes à changer d'échelle. Enquête. Données chiffrées.

La viande "in vitro" a fait grand bruit en 2013 quand a été présenté le tout premier hamburger de synthèse. Considérée comme plus éthique par certains, jugée pas assez verte par d'autres, cette solution peut-elle constituer une alternative audacieuse à l'élevage ? On fait le point.

Entre traditionalistes européens et innovateurs de la gastronomie, la guerre des mots fait rage. Article extrait de "The Economist". Pas de chiffres.

Malgré un fort engouement médiatique, des investissements croissants et des autorisations de mise sur le marché à Singapour et aux États-Unis, le nombre d’études scientifiques disponibles sur la « viande de culture » est modeste. Ces études concernent souvent le processus technique ou des enquêtes d’acceptabilité par les consommateurs. Concernant les impacts environnementaux, les études sont peu nombreuses et très nuancées ne permettant pas de vérifier en toute transparence les allégations des entreprises du secteur.