Un homme âgé de 32 ans ayant une double expérience dans le monde de la tech et au sein des grands cabinets de conseil : tel est le profil type des patrons et dirigeants opérationnels des start-up du "quick commerce", en France. Pour mieux les connaître, "LSA" est allé à leur rencontre : Arthur-Louis Jacquier (DG de Dija France), Charles d'Harambure (DG de Flink France), Berker Yagci (DG France de Getir), Youssef Benkirane (Directeur France de Zapp), Ataman Ince (General manager de Yango Deli France), Pierre Guionin (DG de Gorillas France), Henri Capoul (Cofondateur et CEO de Cajoo).

TikTok a été le réseau social de l'année 2020. L'application de partage de vidéos réunit désormais 11 millions d'utilisateurs en France, dont plus des deux tiers ont moins de 24 ans. Une aubaine pour les marques souhaitant toucher ces jeunes consommateurs de la génération Z, et qui n'arrivent plus forcément à créer de relations avec eux sur les canaux traditionnels. La Redoute, L'Oréal, Merci Handy ou Système U ont déjà lancé des opérations sur le réseau, en partenariat avec des influenceurs.

Les places de marché locales ont essaimé en France au coeur de la crise sanitaire. Pour continuer à vendre à leur clientèle, de nombreux commerçants aux boutiques fermées se sont tournés vers ces marketplaces dédiées aux acteurs d'un territoire. Plus d'une centaine sont désormais actives, contre à peine quelques dizaines auparavant.

Profitant du dynamisme de la place de marché d'Amazon, des start-up décident de racheter des vendeurs marchands à succès. Et le système attire les investisseurs : entre avril et mai 2021, les start-up se basant sur ce concept (Perch, Razor Group, Factory14, Acquco, Una Brands, Rainforest...) ont levé plus de 3,5 milliards de dollars pour mener à bien leurs opérations. Le vétéran du secteur, Thrasio, né en 2018, réalise désormais 500 millions de dollars de CA avec ses 100 vendeurs marchands.

Pour qu'un produit soit bien référencé sur une marketplace et séduise les clients, sa fiche en ligne doit être soignée au maximum, et surtout adaptée aux spécificités de chaque marketplace (Amazon, Cdiscount, Fnac, etc.). Quelques critères communs doivent cependant être respectés : être précis dans sa description du produit et donner assez de détails ; adopter un aspect storytelling ; ne surtout pas négliger les photos, primordiales aux yeux de l'acheteur... Les notes et commentaires laissés par les clients jouent également un rôle crucial, de même que le prix fixé.

Confrontés à une baisse de fréquentation depuis le début de la crise du Covid-19, les magasins s'emparent des technologies numériques pour séduire à nouveau. Objectif : faire redécoller leurs ventes en magasin et booster leur CA e-commerce pour en faire un véritable relais de croissance. Explications avec des exemples. Sommaires. La crise du Covid force les magasins à se digitaliser toujours plus. Les start-up du "live shopping" sur la rampe de lancement. Chez Kaporal, les rendez-vous personnalisés font décoller le panier moyen. L'essayage virtuel, encore en phase d'amorçage.

Le moteur de recherche américain Google a commencé a déployer sa place de marché en France, Google Shopping Actions, en décembre 2018, pour contrer le mastodonte Amazon. Elle concurrencera directement les acteurs français du e-commerce. Pour atteindre son objectif, Google doit attirer un maximum de marchands et propose donc des commissions plus faibles que celles d'Amazon, au moins pour le moment. Aux Etats-Unis, la marketplace de Google rencontre déjà un fort succès. Décryptage. Peu de chiffres.

Ces dernières semaines, les ministres ont multiplié les piques contre les e-marchands. Parmi leurs objectifs : inciter les Français à acheter en magasin, en dépit de la crise des «gilets jaunes».

Le Parlement européen a adopté début 2019 un nouveau règlement concernant les marketplaces vendant des produits aux consommateurs européens. L'objectif était de mieux protéger les vendeurs présents sur ces plateformes. Ainsi, les marketplaces devront désormais les avertir au moins un mois à l'avance de leur déréférencement futur, et leur en donner les raisons.

Sur les 93 milliards d'euros de vente générés en ligne en France en 2019, 22 milliards l'ont été via mobile ou tablette. Le m-commerce a ainsi progressé de 22 % en un an et pèse désormais un quart du poids total de l'e-commerce. 39 % des acheteurs en ligne auraient utilisé leur portable en 2018 pour effectuer une commande, et 23 % leur tablette. L'ordinateur, à 84 %, est toutefois en baisse depuis 2014 où il était à 94 %. Les consommateurs achètent surtout sur plateforme mobile depuis chez eux, dans 76 % des cas. Seuls 10 % le font par exemple dans les transports.

Chaque jour, 970 millions d'utilisateurs de Facebook, Instagram, WhatsApp ou Messenger visualisent des stories. Ce format vidéo en pleine explosion a forcément attiré les marques, qui tentent de se l'approprier pour communiquer directement avec le consommateur. Plusieurs grandes enseignes françaises s'y sont déjà essayées comme Monoprix, Decathlon, Intermarché ou la Fnac.