La crise sanitaire du Covid-19 a boosté le chiffre d'affaires de certains secteurs français liés à la maison : la micro-informatique (+13% sur janvier-août 2020 contre janvier-août 2019), le bricolage, (+13% entre août 2019 et août 2020), l'ameublement et la déco (+13,7% entre août 2019 et août 2020), les jeux (+34% entre le 01/01 et le 20/09/2020 contre la même période en 2019), le vélo (+13% au deuxième trimestre 2020 contre 2019).

En 2021, soit trois ans après avoir mutualisé certains de leurs services, les deux enseignes Aubert et Autour de Bébé dressent un bilan positif de leur alliance. Historiquement concurrentes et reposant sur des modèles différents (succursaliste pour Aubert et groupement d'indépendants pour ADBB), elles ont mis en place une démarche originale. Cette stratégie a permis à ADBB d'améliorer sa rentabilité et de lancer sa transition digitale. Les deux enseignes ont résisté pendant la crise du Covid-19. Pour l'avenir, le digital reste une priorité, et s'accompagne d'ouvertures de points de vente.

L'enseigne française de jeux et jouets JouéClub (660 millions d'euros de CA en 2020) a dévoilé à Herblay, dans le Val-d'Oise, son nouveau concept de magasin "Club". Une petite révolution pour l'enseigne coopérative dont le dernier concept datait de 2004. Un parcours client repensé et une plus grande convivialité font le succès de ce concept, qui sera déployé à une dizaine de magasins d'ici fin 2021. Pas de chiffres.

Les dirigeants des réseaux au sein d'enseignes franchisées ont un quotidien très intense. Leurs missions : développer et recruter de nouveaux franchises d'une part, et animer et gérer les indépendants d'autre part. Des fonctions à la fois opérationnelles et stratégiques.

Le premier semestre 2021 a été bon pour le marché français du jouet, avec un CA de 1,2 milliard d'euros (+5% par rapport à la même période un an auparavant) mais deux nouvelles menaces planent sur la saison de Noël. Le surenchérissent des matières premières et du transport entraîne une inflation. Surtout, la désorganisation des flux logistiques engendre des retards dans les livraisons. Des ruptures de produits sont à craindre. Explications. Données chiffrées. Tableau : top 5 des segments en plus forte croissance entre janvier et juillet 2021, avec mention de l'évolution en % (source : NPD).

Reporté d'un an à cause de la crise sanitaire, l'Euro de football organisé du 11 juin au 11 juillet 2021 est encore entouré de nombreuses incertitudes à deux mois de l'événement, ce qui complique la stratégie des annonceurs. Certes la manifestation aura bien lieu, mais les modalités restent incertaines. Dans ce contexte, sponsors, licenciés et partenaires ont du modifier leurs plans de lancement de produit et de communication. Toutefois, la manifestation devrait apporter une bouffée d'air et être très suivie dans les foyers. Explications et détails.

Le marché français du jouet a terminé l'année 2021 avec un CA de plus de 3,7 milliards d'euros, en hausse de 2,9% (source : NDP Group). Le secteur a résisté à la crise sanitaire et aux difficultés d'approvisionnement. Toutefois, la fin d'année a été difficile, les ventes d'octobre à décembre (qui pèsent 53% des ventes annuelles) n'ayant progressé que de 1% par rapport à la saison 2020, et décembre affiche même un recul de 5%. En 2022, le secteur doit toujours faire face à la hausse des coûts et à la désorganisation du secteur.

Le marché français du petfood a poursuivi sa croissance en 2021 avec une hausse de 3,6% de son CA en GMS à 2,16 milliards d'euros (source : NielsenIQ, en cumul annuel mobile - CAM au 02/01/2022). Il s'agit de la deuxième catégorie la plus dynamique du rayon des PGC (produits de grande consommation) en 2021. En incluant les spécialistes et l'e-commerce, le marché a représenté 3,6 milliards d'euros (+7%). En grande distribution, le poids du petfood chat (1,44 mds EUR) et plus important que celui du chien (718,7 M EUR).

Poussés par l'envie de changer de vie, certains entrepreneurs tentent l'aventure de la franchise. Il n'existe pas de profil idéal pour réussir, mais certaines compétences sont requises : avoir l'âme du commerce, des qualités de manager, une certaine polyvalence, etc. Ainsi, un tiers des franchiseurs manquent de candidats.

Célébrant son 25ème anniversaire en 2022, l'enseigne française de prêt-à-porter pour bébés et enfants Okaïdi (groupe IDKids) prévoit de revenir dès cette année à ses niveaux d'avant-Covid, c'est-à-dire à un CA de 300 millions d'euros. Pour cela, elle entend : investir dans son parc de magasins en misant sur la franchise, poursuivre le développement du digital dans une logistique omnicanal, accélérer la RSE (via des produits recyclés, la seconde main, etc.), et enfin communiquer, notamment à travers un programme de fidélité. Des détails. Données chiffrées.

Pour la première fois depuis 2018, le marché français des fournitures scolaires a enregistré une légère croissance de 1,5% (à 603,5 millions d'euros) lors de la rentrée 2021. Deux phénomènes ont notamment marqué la période : la belle réussite des marques nationales, dont le poids a grossi au détriment des MDD, ainsi que la croissance des spécialistes, de l'e-commerce et des surfaces culturelles, tandis que les grandes surfaces (qui représentent tout de même 74% des ventes) continuent de perdre du terrain.

Après plus de six semaines de fermeture, le Village JouéClub de Paris a rouvert ses portes au public le 19 mai 2021. "LSA" a suivi les équipes du magasin et les premiers clients durant ce jour de reprise.

"Camarades de confinement" des Français, les animaux de compagnie continuent d'être chéris par leurs propriétaires. Ainsi, le marché des aliments, litières et accessoires pour animaux a progressé de 6,1 % en 2020, à 3,58 milliards d'euros, alors que les adoptions et acquisitions d'animaux sont restées stables. Ce sont donc les propriétaires actuels qui sont prêts à dépenser plus pour leurs compagnons, ce que confirme l'essor des ventes de snack, de friandises et de portions de repas premium.

Les hypermarchés connaissent une baisse chronique des produits non-alimentaires depuis plusieurs années, en France. La multiplication des réseaux de spécialistes et l'essor du e-commerce ont concurrencé les grandes surfaces, mais ces dernières doivent surtout revoir leur positionnement. Elles doivent retrouver une approche de multispécialiste (seules ou avec l'aide d'un tiers) et ne plus être des généralistes sur ces marchés.

Le marché français des jeux de société, puzzles et cartes a continué de progresser en 2021, avec une croissance de 12% de son CA à 636 millions d'euros. Il devient la première catégorie du marché français du jouet et du jeu, en représentant 19% du total des ventes. Mais cette croissance est surtout due à celle des cartes stratégiques et à la folie des cartes Pokémon. En jeu de plateau, Pokémon se place aussi en tête des ventes avec le jeu Académie de combat Pokémon.

En forte croissance durant les périodes de confinement, le marché français des loisirs créatifs n'a pas réussi à maintenir cette dynamique en dehors de ces semaines particulières. Il a donc terminé 2020 en recul de 6 %, à 181 millions d'euros. Pour se relancer, le secteur mise sur les segments porteurs : le coloriage est en progression de 9 % entre septembre 2020 et septembre 2021, les produits pour adultes constituent une belle opportunité.

Dans un contexte de crise sanitaire liée au Covid-19, la réouverture des magasins début décembre 2020 sera accompagnée de multiples mesures sanitaires que ce soit en amont ou pendant les courses : aménagement de l'espace et des horaires, gestion des clients, conditions d'accès au magasin. Quelques données chiffrées.

Leader de l'alimentation infantile en France et troisième sur l'alimentation infantile bio, le groupe français Blédina est présent sur ce second segment depuis 2018. Malgré le caractère porteur de ce dernier, il ne souhaite pas s'y cantonner et multiplie les initiatives en dehors du bio. Blédina prône ainsi le fait-maison, avec de nouvelles gammes de produits dédiés, défend une meilleure traçabilité des matières premières utilisées et accompagne les agriculteurs dans l'adoption de pratiques plus durables.

Le marché de la panification a profité du confinement du printemps 2020 pour enregistrer des records de vente. Il a affiché une croissance moyenne de près de 27 % pendant ces semaines, avec des chiffres en hausse pour tous les segments : pain de mie, pain de table, toasts, etc. Les fabricants ont été obligés de réorganiser leur production pour répondre à la demande. Les lancements de nouveaux produits ont été repoussés pour se concentrer sur les références traditionnelles, très demandées.

Le confinement lié au Covid-19 a permis aux familles françaises de se rapprocher. Les activités avec les enfants étaient plus nombreuses et ont poussé leurs parents à l'achat. Les ventes de produits alimentaires pour enfants ont progressé de 14% pendant la période. Les ventes de jeux de sociétés, La Bonne Paye, Monopoly ou Uno en tête, ont également explosé. Graphiques. Quelques données chiffrées.

Grâce aux achats de dernières minutes avant Noël, le marché français du jouet a pu terminer l'année 2019 à l'équilibre avec un CA de 3,5 milliards d'euros. L'année a été chahutée par les grèves et une distribution en mutation, après les difficultés des enseignes La Grande Récré et Toy'R'Us en 2018 (une année affichant une baisse de 4%). Plusieurs phénomènes négatifs perturbent le secteur, dont la baisse de la natalité, la saisonnalité et la mutation de la distribution.

En quatre mois, le marché français du jouet a rattrapé 80 % des pertes liées au confinement du printemps 2020. Entre mai et août, son CA a progressé de 15 % par rapport à la même période l'année précédente. Ces résultats très positifs sont notamment dus à la forte dynamique de plusieurs segments phares du secteur comme les jouets d'imitation, +38 %, éducatifs, +36 %, premier âge, +22 %, les poupées, +23 %, ou les jeux de société et puzzles, +17 %. Les consommateurs veulent profiter après une période délicate, récompenser leurs enfants, ou rattraper les anniversaires passés.

Embarquée dans une procédure de réorganisation judiciaire depuis mai 2020, l'enseigne belge de jouets Maxi Toys a été rachetée en août par son concurrent français King Jouet. Cette reprise va permettre de conserver 800 emplois sur 1200 et 115 magasins sur les 155 que compte Maxi Toys. Cette acquisition doit déboucher sur la création de synergies entre les deux groupes, en termes de logistique, d'offre et de digital. King Jouet a déjà annoncé son intention d'investir 50 millions d'euros d'ici 2024 dans Maxi Toys afin de mettre en place ces synergies tout en modernisant son parc de magasins.

Malgré la baisse de la natalité, la France représente toujours un marché à potentiel pour les industriels de la puériculture. De nouvelles marques étrangères ont fait leur apparition en 2018, à l'image de Gro, Shnuggle, Seed, UPPAbaby ou encore Silver Cross. Elles misent sur les innovations pour se démarquer. Pour autant, les consommateurs comme les distributeurs français restent difficiles à convaincre. Décryptage.

L'exercice 2018 est terminé et c'est un soulagement pour le marché français du jouet. Il aura en effet beaucoup souffert durant l'année, finissant en déclin de -5% à 3,4 milliards d'euros de CA. Sur la période de Noël, la chute atteint même les 7 %. Les poupées et figurines d'action sont les deux seuls segments à ne pas terminer dans le rouge. Pour plusieurs acteurs du secteur, le recul de 5 % est même presque satisfaisant tant les complications auront été nombreuses.

Sur un marché français du jouet en recul de 5 % en 2018, les distributeurs doivent trouver de nouveaux concepts pour faire revenir les clients en magasin.

Le marché de la nutrition infantile (lait et alimentation diversifiée), en déclin de -1,1% et de -3% en volume en cumul annuel mobile (CAM) à mai 2019 en hypermarchés, supermarchés, drive, enseignes à dominante marques propres (EDMP) et magasins de proximité, est en train de se réinventer. Les volumes totaux diminuent en subissant le repli de la natalité et la confiance a été entachée par l'affaire du lait contaminé à la salmonelle de Lactalis.

22,1% des Français sont aujourd'hui comme des "consomm'acteurs" par Kantar Worldpanel. Echaudés par de multiples scandales sanitaires et pus au fait des grandes questions environnementales, les consommateurs veulent revenir à une consommation plus saine et offrant du sens. Une attente qui passe par le développement du bio, du local, des produis "sans" ou encore des produits écologiques. Plus globalement, elle appelle les entreprises à davantage de transparence. Sommaire. Le bio bientôt généralisée. Le local prend son essor. Le "sans" envahit les rayons.

Après une année stable en 2018, la rentrée des classes de 2018 (juillet à fin septembre) s'est soldée par une baisse en valeur de 1% pour le marché français de l'écriture (papeterie et articles d'écriture), dans les circuits de la grande distribution, selon GfK. Les parents acheteurs se dirigent vers des achats plus raisonnés. Mais ils sont plus enclins à se faire plaisir avec des produits de meilleure qualité, de marque ou avec des coloris originaux. Détails et données chiffrées.

Les années 2017 et 2018 ont marquées par le recul des licences sur le marché français des jeux et jouets, mais l'année 2019 s'annonce meilleure. Des blockbusters sont prévus, ainsi que de nombreux anniversaires, parmi lesquels ceux de Barbie et de Batman. Des marques seront également issues du digital et du secteur du jeu vidéo, comme Fortnite par exemple. Données chiffrées : CA des licences et produits dérivés de 5,3 milliards d'euros en 2017 selon Licensing International ; le marché des jeux et jouets sous licence a enregistré un CA de 714 millions d'euros, en baisse de 7% selon NPD Group.