Depuis son élection, l'hôte de la Maison-Blanche s'ingénie à prendre de court ses collaborateurs comme ses alliés, notamment en ce qui concerne le monde arabe.

A force d’utiliser des antibiotiques à tout bout de champ, nous avons permis aux bactéries de développer des résistances. Irak, Jordanie, Gaza... la région n’est pas épargnée.

Six mois après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, Mohammed ben Salmane (dit MBS) fait son retour sur la scène internationale, soutenu par Donald Trump, la Russie et les pays asiatiques. En complément, page 25, l'article de "Ha’Aretz" intitulé "Un royaume et cent héritiers".

Les Etats-Unis, l'Arabie saoudite, Israël et les Emirats d'un côté. L'Iran et ses alliés de l'autre. C'est le conflit auquel tout le monde se prépare mais dont personne ne veut, tant ses conséquences seraient dramatiques.

Mariée à l’émir de Dubaï, la soeur du roi de Jordanie s’est enfuie en Europe. Un acte qui fragilise les rapports d’Amman avec les pays du Golfe.

Enfreindre l’accord sur le nucléaire, pousser ses alliés régionaux à déclencher des miniconflits, l’Iran a les moyens de nuire. Mais sa marge de manoeuvre est de plus en plus réduite.

La plus grande surprise de cette année féconde fut certainement la révolution islamique en Iran, à tel point que, dans un premier temps, les observateurs virent la révolution sans voir l’islam. C’est pourtant lui qui allait passer très vite au premier plan au cours des années suivantes, en installant le « retour du religieux » dans le paysage.

Les attaques contre les infrastructures pétrolières saoudiennes du 14 septembre 2019 risquent d’enflammer le Moyen-Orient. L’Iran apparaît comme le vrai maître de la région face à un royaume wahhabite englué dans sa guerre au Yémen. Riyad a trop misé sur les Etats-Unis et attend désormais, sans trop y croire, une vraie riposte américaine contre l’ennemi chiite. Mais les calculs de Donald Trump, qui se soucie avant tout de sa réélection en 2020, laissent le champ ouvert à toutes les options. Les conséquences sont imprévisibles.Sommaire. On ne peut plus compter sur l’Oncle Sam.

La double attaque du 14 septembre 2019 met en évidence la vulnérabilité de la monarchie.

En dépit d’un vertigineux budget défense et du soutien massif des Etats-Unis, le royaume de Mohamed Ben Salman a été incapable d’enrayer les attaques du 14 septembre 2019 contre des sites stratégiques de l’Aramco. Et apparaît de plus en plus fragilisé.

Le régime iranien a maté dans le sang la révolte montée de tout le pays. Mais la République islamique est contestée dans les pays de la région où elle croyait son influence inébranlable : le Liban et l'Irak.

A l’ère de la mondialisation, le régime iranien ne peut plus mentir à son peuple, comme le faisaient jadis les régimes autoritaires. Alors il crée sa propre réalité, note le média panarabe "Asharq Al-Awsat". Sommaire. Iran. Le monde parallèle des mollahs. Ce qui angoisse Téhéran ? L'élection américaine.