Reclus cinq jours,des journalistes n'ont eu que Twitter et Facebook pour s'informer. L'expérience a souligné les limites des réseaux sociaux et confirmé que le tri de l'info est une nécessité.

Développement, en France, de nouvelles techniques de marketing digital, à l'instar du newsjacking. Ce "piratage" du buzz permet à une marque de profiter de l'effet d'aubaine autour d'un événement qu'elle n'a pas créé, pour faire parler d'elle ou faire passer un message. Une technique souvent basée sur l'actualité et l'humour, qui permet donc de gagner "gratuitement" de la visibilité. Elle nécessite une stratégie en amont, et une veille attentive de toutes les données disponibles sur le web.

Plaidoyer, à l'été 2015, de Jean-Luc Chétrit, émérite représentant de la filière française des agences médias en faveur d'une refonte de ce secteur. A moins d'une remise en cause immédiate, les agences risquent de disparaître. En cause, la digitalisation de la communication qui oblige à revoir les modèles économiques existants et les métiers, y compris dans la publicité. Un rapide focus sur la publicité programmatique qui permet automatisation des échanges d'espaces publicitaires numériques.

Rapprochement indispensable des médias avec les opérateurs de télécoms en France en 2015. Bien que les premières tentatives qui ont eu lieu il y a quinze ans se soient soldées par un échec, le contexte actuel est nettement plus favorable et semble déjà amorcé partout dans le monde (prise de participation, fusion, acquisition). En cause : le numérique. Côté technologique, il facilite la communication, permet la mobilité des contenus et leur insertion sur les réseaux sociaux, rend possible les services à la demande, le tout facilité par le cloud.

Divina Frau-Meigs est directrice du Clemi (Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information) et professeure à l'université de la Sorbonne Nouvelle-Paris III. Elle est également experte auprès de l'Unesco, de la Commission européenne et du Conseil de l'Europe sur les usages des technologies de l'information, la gouvernance d'Internet et l'éducation au médias.

Manuel Diaz est l'auteur de l'ouvrage « Tous digitalisés. Et si votre futur avait commencé sans vous ? » (Editions Dunod, 2015). Il est également président de la société de communication digitale Emakina.

L'évolution de la société nous conduit à repenser notre rapport à l'autre. Pour preuve, nombre de nos échanges se déroulent désormais par l'intermédiaire d'objets connectés. Les interactions que nous avons avec autrui étant fortement influencées par nos expériences relationnelles précoces, et notamment nos relations d'attachement, qu'en est-il de ces nouveaux modes de relation à l'autre ? Certains peuvent-ils y trouver ce qui leur fait défaut dans les interactions « traditionnelles » ?

Comment les élèves se débrouillent-ils d'une tâche de recherche, de tri et d'exploitation d'informations, en utilisant des supports papier ou numérique ? Comment les aider à développer ces compétences « info-documentaires », à passer de l'information identifiée au savoir assimilé et mobilisable ?

Quand 90% des enfants jouent sur console, ordi, tablette ou portable, il revient à l'école d'apprendre à s'interroger sur ce que cachent les écrans. D'autant que la conception des jeux est tout sauf neutre. Mais l'usage et la création de vidéos peuvent aussi devenir les alliés de celles et ceux qui veulent (re) motiver leurs élèves, y compris les décrocheurs.