De la chute de la vente de tabac à l'envolée des plats cuisinés et du bio, de la dégringolade des produits de rasage à l'explosion du smartphone, les tendances de consommation depuis vingt ans dans l'Hexagone dessinent un nouveau visage de l'économie française.

Pourquoi un tel phénomène, d’abord au Japon, mais aussi aux Etats-Unis ?

Les données de l'ACPM, Alliance pour les chiffres de la presse et des médias, sont sans appel : 20 ans après le lancement des premiers titres de presse en ligne, 3 Français sur 4 s'informent sur des supports numériques, soit 40,1 millions de personnes mensuellement. Sans surprise, la lecture sur papier poursuit sa chute. Plus que 20% des Français s'informent en lisant un journal, contre 46% des France 6 ans auparavant. Un changement qui s'accompagne d'une évolution des modes de lecture.

La rafale de mesures fiscales du gouvernement Philippe semble avoir un effet délétère sur les dons consentis par les particuliers aux associations et fondations. Il est temps pour les pouvoirs publics de faire oeuvre de pédagogie pour enrayer le phénomène.

Sur le papier, elles ont tout pour séduire. Ecologiquement cool, girondes, de plus en plus autonomes, elles bénéficient de coquettes primes à l'achat et de la bienveillance générale. Mais rien n'y fait. En France, on continue à les bouder. Pas mieux dans le reste de l'Europe où électriques et hybrides ne représentent toujours que 2 % des immatriculations.

Ou comment le numérique pèse de plus en plus dans le budget des consommateurs et finit par modifier leur comportement d'achat.

Envie de se faire rembourser une part de ses achats en espèces ? Rien de plus simple : il suffit d'adhérer à un programme de cashback. En principe, ça ne coûte rien et ça peut rapporter gros. Du moins si on évite les pièges de cette pratique parfois complexe.

La première phase de confinement de 2020 semble avoir été l’occasion d’une réflexion sur les modes de vie et de changement dans les pratiques quotidiennes. Par le processus d’immersion, il s’agit ici d’étudier l’impact du confinement sur les pratiques alimentaires durables. L’analyse menée sur trois collectes de données permet de montrer des profils d’évolution des pratiques alimentaires. Le confinement a notamment généré une alimentation plus durable pour 30 % des répondants, essentiellement du fait d’une augmentation des achats de produits locaux et de saison. Détails.

En un an, dopé par le confinement et la fermeture des magasins physiques, le géant de Seattle a connu un bond vertigineux de ses ventes, avec un chiffre d’affaires en hausse de 44 % et une capitalisation boursière qui dépasse à présent les 1 600 milliards de dollars. Reste que la richesse de ses étals et la qualité du service client d’Amazon ne doivent pas occulter les versants plus sombres de son activité, des conditions de travail éprouvantes de ses employés à ses stratégies d’évitement fiscal.

Influencés par la publicité, les consommateurs succombent à la tentation en se persuadant de la légitimité de leur besoin. Certes, la vigilance se développe à travers un attention portée aux caractéristiques des produits et le bio, l'équitable, la seconde main séduisent de plus en plus. Analyse sous la forme d'un dossier. Sommaire. Nos façons de consommer changent-elle vraiment ? Et si on imaginait un monde sans pub... Un moteur de l'économie et de l'estime de soi. "Il faut définir nos besoins authentiques collectivement" (interview de Razmig Keucheyan, sociologue). Document de fond.

La crise de Covid-19 a renforcé l'intérêt des Français pour une meilleure alimentation en 2020. Si la récession économique a engendré un léger ralentissement de la croissance des produits bio, équitables et engagés, l'offre responsable représente toutefois 9,6 % en grande surface, en progression de 0,5 pt sur l'année. 48 % des Français mettent la santé en deuxième critère d'achat, après le prix, et 52 % disent privilégier les marques engagées.

Ruraux, urbains? Aisés, populaires ? Jeunes, vieux ? Amazon, on en parle beaucoup, sans connaître grand-chose de ses clients. Avec le sondage exclusif réalisé par l'Ifop pour "L'Express", plongée dans un monde où la consommation est reine et l'attente, intolérable. Sommaire. Tous accros à Amazon. L'atypique nébuleuse des anti-Amazon. « Avec la distribution alimentaire, l'idée est de rendre les clients captifs ». AWS, l'atout caché. Amazon et moi, par Alain Damasio : je t'aime, moi non plus.