Marre de subir. Les incivilités au quotidien, les administrés procéduriers, les caprices de l'Etat. La vie des édiles vire à l'enfer, surtout dans les 30 000 communes de moins de 3 500 habitants. Pour compléter l'article, Benoît Duteurtre livre le témoignage de Jean Voglen, maire rural dans les Vosges intitulé "Qui entendra l'appel de Saâles ?".

Au Chili, au Liban, en Irak, les classes moyennes se révoltent contre le pouvoir politique et économique. Dénominateur commun de cette colère planétaire qui rappelle celle des "gilets jaunes" : les contestataires ne croient plus à la mondialisation. Sommaire. Le réveil des classes moyennes. Tour du monde des révoltes. "Une guerre des classes se profile".

Après la débandade du premier tour, La République en marche s'est raccrochée à des alliances de circonstance, le plus souvent avec la droite. Et dans de nombreuses villes, le parti présidentiel est condamné à demeurer spectateur.

Le compte à rebours infernal du quinquennat est enclenché. Pour le locataire de l'Eiysée, le "temps utile" restant se réduit à peau de chagrin. L'acte III n'aura sans doute pas lieu.

Franck Riester est sur la sellette. Mais, qu'il soit remplacé ou non, la problématique est plus large: comment être ministre de la Culture sous Emmanuel Macron, alors que le couple présidentiel s'est emparé du sujet, confiant toute une série de missions à des proches, quitte à ne laisser que des miettes au titulaire du poste ?

D'un côté, les progressistes, de l'autre, les nationalistes. Les résultats des élections européennes ont validé le travail de sape entrepris par Emmanuel Macron, avec la complicité objective de Marine Le Pen. Ni les sociaux-démocrates, ni Les Républicains n'ont trouvé leur place entre ces deux blocs incompatibles.

Présentation des résultats faussée par une circulaire de dernière minute, appropriation de candidatures, menace sur la carte judiciaire... Alerte au tripatouillage à sept semaines des municipales. PAR , ET

Empoignades sur la tenue du premier tour des municipales, règlements de comptes lunaires d'après-élections, défiance généralisée... La crise sanitaire est, en même temps, une crise politique.

Automne 2018, le chef de l'Etat invite un jeune chômeur à "traverser la rue" pour trouver un emploi. D'abord matière à plaisanterie, la petite phrase devient l'un des carburants de la révolte des "gilets jaunes".

En 2017, Emmanuel Macron, en campagne, s'engageait contre les conflits d'intérêt, les avantages fiscaux des parlementaires et le pantouflage. Mais, après la démission du ministre de l'Ecologie, François de Rugy, la question se pose : le chef de l'Etat a-t-il oublié les promesses du candidat ? Sommaire. Elle est passée où, la moralisation ? Un couple face au scandale. La zone grise de la république.

Eau, déchets, aménagement, commerce, tourisme... Les attributions des maires sont de plus en plus exercées par les intercommunalités. Des structures au fonctionnement complexe et opaque, qui brouillent le jeu de la démocratie locale. Sommaire. Communautés de communes. Le grand bazar ! "Le gros casse-tête d'une petite commune". ""Nous n'avons pas de récit cohérent de la décentralisation".

Le coup de force d'Edouard Philippe sur la "mère des réformes" ne lève pas tous les problèmes. Au contraire, il en rajoute. Démonstration.

Dans cette campagne pour sa réélection, la maire n'a pas de réel adversaire, si ce n'est elle-même et son bilan plus que contrasté. "Marianne" a enquêté sur ses choix en matière de logement, de foncier et d'urbanisme. Des choix qui dessinent une ville très ouverte... aux intérêts privés. Sommaire. Comment Hidalgo a vendu Paris. La capitale livrée aux barons du foncier. Vous voulez des HLM ? Vous aurez des bureaux ! Délégation piège à cons. Anne, n'as-tu rien vu venir ? Main basse sur la ville. Et à la fin, ce sont les classes moyennes qui partent.

Dati, Griveaux, Villani... Aucun des adversaires d'Anne Hidalgo ne propose de projet véritablement alternatif, capable de fédérer les mécontents.

Emmanuel Macron a souhaité lancer un débat sur l'immigration. Sujet ô combien sensible. "Marianne" fait le point sur ces vérités qui appellent une réponse politique. En complément, Guy Konopnicki rappelle que la France est une "terre d'immigration... récente".

Pendant neuf semaines, les conseils municipaux élus dès le premier tour n'ont pu se réunir pour choisir leur maire. Une situation inédite qui a engendré une cohabitation parfois douloureuse entre les élus d'avant et ceux de la mandature d'après.

Depuis le début de la crise, le Premier ministre joue sa propre partition crépusculaire et rigide, se montrant plus churchillien finalement que le président de la République.

Ressemblances et dissemblances entre la contestation phare du septennat Chirac et celle qui se profile, vingt-quatre ans plus tard. En complément, des grévistes de 1995 expliquent pourquoi ils reprennent la lutte en 2019 dans l'article intitulé "1995-2019 : souvnirs, souvenirs...

Le gouvernement s'apprête à subir une dure mobilisation le 5 décembre 2019 contre la réforme des retraites. Facteur aggravant, le mouvement coïncide avec un moment de flottement idéologique et stratégique au sommet de l'Etat.

Etat d'urgence sanitaire, confinement, et demain, traçage des téléphones pour permettre aux gens de sortir. L'épidémie de coronavirus conduit à de profondes restrictions de nos libertés. Jusqu'où peut-on aller dans ce sens ? Les géants du Web, eux se posent beaucoup moins de questions et profitent de l'occasion pour étendre un peu plus leur mainmise. Enquête. Sommaire. Faut-il "surveiller" pour libérer ?, débat entre Jean-Jacques Urvoas, ancien garde des Sceaux et Vincent Brengarth, avocat. Le grand retour des "gentils" Gafam. Pas de chiffres.

Revirements, hésitations, non-dits : l'actuelle paralysie de l'exécutif reflète sa crainte des conséquences juridiques et politiques de sa calamiteuse gestion de la crise. En complément de l'article, un focus sur l'action de l'administration pendant la crise sanitaire du coronavirus.

Emmanuel Macron a choisi le retour dans les établissements comme symbole de la fin du confinement. Mais derrière cette décision politique, l'intendance peine à suivre... Sommaire. Les collés du 11 mai. Paroles de profs : "Un retour en classe s'impose mais pas n'importe comment". Reprise des cours : comment font-ils ailleurs ?

Depuis les élections européennes, les politiques n'ont plus que ce mot à la bouche : "é-co-lo-gie". La thématique allèche évidemment les partis, mais porte en elle un choix politique majeur : en finir avec les dégâts de la mondialisation néolibérale.

Depuis plus de trente ans, de privatisations en coupes budgétaires, de suppressions de postes en fermetures de gares, l'Etat a perdu de vue l'importance de son rôle dans la préservation de l'intérêt général. Le mouvement des "gilets jaunes" n'a eu de cesse de pointer les inégalités ainsi creusées, mais a-t-il été bien entendu ?

A la veille d'un scrutin décisif pour le projet européen, le leader de La France insoumise détaille ses orientations sur l'UE, la laïcité ou l'écologie. En ligne de mire : 2022.

L'entourage du président se gargarise de la nomination de Jean Castex, présenté jusqu'à la nausée comme un "homme des territoires". Et prétend avoir clos l'époque de la toute-puissance des hauts fonctionnaires. Une aimable fable.

Notre collaborateur Louis Hausalter consacre une enquête très poussée à cette fausse retraitée de la politique qui rêve d'unir toutes les droites et que sa tante, Marine Le Pen, a placée sous haute surveillance.

Dans leur majorité, les Français rejettent l'affiche Macron-Le Pen pour 2022. Il y a cinq ans, c'était le duel Hollande-Sarkozy qu'ils repoussaient, mais ni l'un ni l'autre ne furent finalement sur la ligne de départ en 2017. "Marianne" explore huit scénarios qui montrent à quel point le paysage politique peut encore être chamboulé.

Les 100 milliards du gouvernement? Un plan de non-relance, tacle l'ancien ministre socialiste du Redressement productif. Sa contre-proposition: un cabinet de guerre économique, pour conditionner la baisse des impôts de production à la relocalisation des entreprises. Et un compromis historique avec syndicats et patronat.

Il remanie, s'adresse une nouvelle fois aux Français, mais, alors gue la crise qui vient s'annonce effroyable, il ne renverse pas la table. A y regarder de plus près, le président de la République congèle ses grandes ambitions pour la France... en attendant 2022. L'article se poursuit par l'analyse intitulée "Face à la crise, Macron copie Sarko (l'agitation en moins)".