Après plusieurs films, documentaires et fictions, traitant de l'histoire de la Roumanie, de la question de la mémoire et du rapport entre passé et présent (sujet du remarquable "Peu importe si l'histoire nous considère comme des barbares", sorti en 2018), Radu Jude, l'une des figures les plus singulières du Nouveau Cinéma roumain, revient dans son dernier film à un sujet ancré dans la réalité contemporaine.

L'arrivée d'un nouveau film d'Artavazd Pelechian, après vingt-sept ans de silence, constitue en soi un événement. "La Nature", fruit de dix années de travail, est le point d'orgue d'une exposition consacrée au cinéaste arménien à la Fondation Cartier, jusqu'au 7 mars 2021. Parallèlement, la Cinémathèque Française proposera cet hiver une rétrospective de son oeuvre. L'article se poursuit avec "Un miroir de la fragilité humaine", l'entretien avec le cinéaste roumain Andrei Ujica, qui a participé à la production de "La Nature" et a suivi de près son long processus de fabrication.

Le cinéaste allemand était présent à Paris pour une nouvelle exposition.

Le festival de Vesoul organisait la première rétrospective française du chef de file du cinéma tibétain.

Une rétrospective au Centre Pompidou a permis de découvrir l'oeuvre du cinéaste serbe, figure du cinéma militant et de la « Vague noire » yougoslave. Sommaire. Zelimir Zilnik, le mouton noir des Balkans. Les indicateurs hétérogènes.

Alexandre Sokourov était l'invité d'honneur de la 20e édition du Festival du cinéma européen de Lecce, du 8 au 13 avril 2019. Il n'avait pas de nouveau film à présenter, mais nous l'avons rencontré pour aborder avec lui des sujets plus généraux, à la fois cinématographiques et politiques, et pour évoquer en particulier son engagement dans le projet hors du commun d'une école de cinéma dans le Caucase - une aventure compliquée dont il tire un bilan mitigé, mais qui lui permet de revenir sur son propre passé d'étudiant.

Il a été difficile, ces dernières années, de passer à côté de la présence du cinéma brésilien dans les grands festivals culminant cette année 2019 à Berlin (neuf films toutes sections confondues) et à Cannes, d'où il est reparti avec deux prix, celui du jury pour "Bacarau" de Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles, et le prix Un certain regard pour "La Vie invisible d' Euridice Gusmao" de Karim Aïnouz. Et cela, au moment où le Brésil vient de tomber sous la coupe de l'extrême droite avec l'élection de Jair Bolsonaro en octobre 2018.

Entretien avec Gian Luca Farinelli, directeur de la Cinémathèque de Bologne et codirecteur du festival Il cinema ritrovato.

Claude Lanzmann, le réalisateur de "Shoah", s'est éteint le 5 juillet 2018 à 92 ans.

Entretien avec Karim Aïnouz, cinéaste brésilien, à l'occasion de la sortie de son film "La Vie invisible d'Euridice Gusmâo".

Fondé en 2017 par Jia Zhang-ke et le programmateur Marco Müller, le festival de Pingyao est devenu en trois ans un rendez-vous d'importance en Asie. Entretien avec Marco Müller, le directeur artistique.

Ariel Schweitzer livre la critique du film dans l'article intitulé "Tu n'as rien vu à Bucarest". Ensuite, il s'entretient avec le réalisateur, Radu Jude.

On y arrive la nuit, par bateau, et on la découvre, cette île en plein coeur de l'Amazonie nommée «isla de la fantasia», couverte d'eau quatre mois par an, et qui fournit l'étonnant décor de "Los Silencios" : des cabanes en bois sur pilotis, des ponts, des sentiers suspendus au-dessus de l'eau, et la jungle tout autour. Ce n'est pas seulement un décor de cinéma, c'est aussi un village où vit, depuis trente ans, une population composée d'indigènes et d'immigrés, notamment des Colombiens. Sommaire. La vie des morts, critique du film par Ariel Schweitzer.

L'évolution de l'oeuvre de Mosco Boucault - figure singuliière à laquelle le Cinéma du réel avait eu la bonne idée de rendre hommage cette année (suite à l'annulation du festival, certains de ses films ont été visibles en ligne le 27 mars 2020) - est intimement liée à son engagement au sein de l'unité documentaire de la Sept. Ce laboratoire de création, qui a révélé de nombreux cinéastes, a été dirigé de 1987 à 2008 par Thierry Carrel, véritable compagnon de route de Mosco. Sommaire. Mosco Boucault et le tremblement du réel.

Révélée en 2016 à Locarno, cette première fiction d'un cinéaste de 33 ans est la plus belle surprise que le cinéma polonais nous avait réservée depuis longtemps. Jan P. Matuszynski, dans "The Last Family", raconte la vie de Zdzislaw Beksinski dans une perspective qui n'est ni historique, ni politique, ni à proprement parler, biographique.

Trois ans après sa nomination au poste de ministre de la Culture, l'omniprésente et agressive Miri Regev fait peser de lourdes inquiétudes sur l'avenir du cinéma israélien.

Né à New York en 1939, figure de l'underground américain des années 60, Peter Emanuel Goldman s'est retiré du cinéma à la fin de cette même décennie après deux films mythiques, "Echoes of Silence" (1965) et "Wheel of Ashes" (1968), et une crise personnelle. Entretien avec une étoile filante.

Deuxième long métrage de Dustin Guy Defa, "Manhattan Stories" témoigne encore une fois de la richesse et de la fraîcheur du cinéma indépendant newyorkais (dont l'un des chefs de flle, Benny Safdic, fait d'ailleurs ici une courte apparition). Prolongeant un court métrage de 2014 construit au tour du personnage de Bene Coopersmith (Benny), disquaire à Brooklyn et ami du réalisateur, le film se compose de cinq récits se déroulant en un jour à New York, récits qui ne se croisent jamais, si ce n'est par le rythme musical, la légèreté de ton et l'humanité qu'ils ont en commun. Sommaire.

Ariel Schweitzer s'est intéressé au film de Joshua Z. Weinstein "Brooklyn Village". En intitulant sa critique "Un homme dans la foule", il cerne l'essence du film. Dans "Observer et apprendre", le réalisateur revient sur son parcours et la réalisation de son film.

Le cinéaste new-yorkais était l'invité du festival Filmadrid en juin 2017.

Critique du film "Les derniers jours d'une ville" de Tamer El Said.

Si la 67e édition de la Berlinale n'a pas brillé par sa qualité, la rétrospective "Future imperfect : Science, Fiction, Film" justifiait le déplacement.

Entretien avec Sergei Loznitsa.

"Plumes" a été l'une des grandes découvertes, peut-être la plus grande, du dernier festival de Cannes, où il a reçu le Grand Prix de la Semaine de la critique (notons que les quatre meilleurs films de cette sélection sortent tous ce mois-ci, puisque "Bruno Reidal", "Rien à foutre" et "Petite nature" en faisaient également partie). Ce premier long métrage de l'Egyptien Omar El Zohairy présente quelque chose de plus rare qu'un très bon film supplémentaire : un sentiment d'inédit. Sommaire. Pondu au noir, la critique du film. Un Sisyphe, entretien avec Omar El Zohairy