Avec un budget total cumulé de plus de 110 milliards d’euros représentant près de 5 % du produit intérieur brut de la France, le secteur associatif opère sa transformation digitale. Les associations et les fondations sont de plus en plus nombreuses à recourir aux réseaux sociaux ou à mettre en place un système de gestion de la relation client (CRM) pour améliorer l’efficacité de leurs actions de communication. Détails. Quelques données chiffrées.

Le service client passe désormais par un ensemble de canaux numériques : sites web, réseaux sociaux, applications, etc. Au sein des entreprises, la gestion des demandes clients doit ainsi s'adapter à cette évolution numérique. Pour s'y retrouver parmi le flux d'informations de plus en plus dense, des logiciels et outils spécialisés émergent. Des chatbots répondent automatiquement aux questions les plus fréquentes. Des applications de messaging délivrent des informations basiques.

Dans un contexte de ralentissement de l’activité économique et de concurrence des prêts garantis par l’Etat, la crise du Covid-19 a marqué un coup d’arrêt à l’activité des sociétés d’affacturage françaises. Avec la garantie de l’Etat, la plupart d’entre elles ne cessent depuis lors de prendre un certain nombre de dispositions visant à diversifier leur offre commerciale. Objectif prioritaire : assouplir les modalités d’accès des entreprises à leurs services afin d’élargir encore leur clientèle et de retrouver dès cette année les voies de la croissance. Détails. Pas de chiffres.

Tout comme les fonds de placement financier, les fonds spécialisés dans l’investissement immobilier ont depuis l’été 2020 la possibilité de bénéficier du label ISR (investissement socialement responsable). Réservée presque exclusivement aux investisseurs institutionnels, cette distinction rassure les épargnants et améliore la qualité des biens, mais constitue une charge de travail certaine pour les gestionnaires. Détails. Peu de chiffres.

Le modèle de franchise a plutôt bien résisté à la crise de Covid-19. En 2020, le CA des entreprises franchisées a reculé en moyenne de 5,8 %, contre 10 % pour les magasins succursalistes, selon la Fédération française de la franchise. Néanmoins, le contexte économique délicat et le nombre toujours croissant de candidats à la franchise poussent les franchiseurs à se montrer plus stricts. L'heure est à la prudence et à l'adaptation : il faut donc être sûr que chaque nouveau franchisé saura résister en ces temps de crise et ne s'effondrera pas quelques mois après ses débuts.

Leader européen des progiciels de gestion d'entreprise, le groupe allemand SAP fait évoluer ses systèmes de CRM (gestion de la relation client) pour y intégrer davantage de solutions digitales. L'objectif est de pouvoir suivre encore plus précisément le parcours d'achat du client, ses données, pouvoir lui proposer des offres commerciales appropriées quasiment en temps réel... Le tout via une seule plateforme, et non plus divers outils comme c'était généralement le cas jusqu'ici.

La franchise reste un moyen privilégié par les Français souhaitant lancer leur entreprise. En période de crise économique, comme en 2020 en raison du Covid-19, il peut toutefois être complexe de trouver les fonds nécessaires à l'investissement initial. Les contrats de micro-franchise tendent alors à se développer pour contrer cette limite. Ils permettent à un entrepreneur ou un indépendant d'intégrer un réseau en échange d'un droit d'entrée moins cher qu'à l'accoutumée, contre une redevance forfaitaire généralement un peu plus élevée.

Les véhicules connectés apparaissent comme une solution de plus en plus prisée par les gestionnaires de flottes automobiles pour réduire le coût de ces dernières en 2020. Les outils de télématique permettent de récolter de nombreuses informations qui servent à optimiser les trajets ou à réduire la consommation d'énergie. La réduction des risques, grâce à l'assistance à la conduite, entre également dans l'équation, en diminuant les probabilités d'accident et les frais de réparation.

L'économie de la fonctionnalité gagne les entreprises en 2020, ce qui fait les affaires du crédit-bail. Ce mode de financement représente désormais 15 % des investissements effectués par les sociétés françaises. Il permet de disposer d'un bien, matériel ou immobilier, en échange du paiement d'un loyer tous les mois. A la fin du contrat, l'entreprise peut acquérir définitivement le bien ou le restituer. Utiliser plutôt que posséder, cela résume bien l'économie de la fonctionnalité.

Les sociétés françaises d'affacturage ont été fortement sollicitées au printemps 2020 lors de la crise du coronavirus, afin de racheter les factures des entreprises en difficulté économiquement. De nouveaux contrats ont vu le jour pour faciliter les opérations en cette période délicate, et de nouveaux clients ont afflué auprès d'elles. Mais la crise a pris une telle ampleur qu'il devient à force compliqué pour les spécialistes de l'affacturage de combler toutes les demandes.

Il existe plusieurs mécanismes de défiscalisation immobilière en France en 2020, qui peuvent intéresser les investisseurs souhaitant rentabiliser davantage leur bien, ancien comme neuf. Acheter un logement neuf répondant à des normes environnementales ou destiné à être mis en location s'avère ainsi payant pour l'investisseur, de même que l'achat d'un logement meublé situé dans une résidence de services (pour étudiants, seniors, etc.).

L'année 2019 a été un exercice record pour le marché français de l'immobilier logistique, avec une demande de 3,2 millions de m2 et des investissements de 4,7 milliards d'euros, le plus haut niveau jamais enregistré. La progression du commerce électronique continue de tirer le secteur vers le haut et de donner la part belle aux entrepôts de grande taille, qui surpassent désormais les entrepôts de taille moyenne dans la stratégie des commerçants et distributeurs.

La crise sanitaire du Covid-19 pousse les sociétés de courtage en assurances à accélérer la digitalisation de leur activité. Par ce biais, elles ont en effet la possibilité non seulement de simplifier la gestion des multiples tâches administratives qui leur incombent, mais aussi d’assurer leur développement commercial face à une concurrence de plus en plus équipée et numérique. Décryptage. Quelques données chiffrées.

Pour séduire les passagers de la classe affaire sur les voyages longs-courriers, les compagnies aériennes internationales joue la carte des services luxueux au sol. Restaurants, bars detox, saunas privatifs, salons de détente... L'objectif de ces services est d'accroître le taux de remplissage de la classe la plus rentable pour les acteurs du transport aérien. Exemple avec Air France qui inaugurera en juillet 2018 son nouveau salon Business de 3200 m2 agrandi et totalement rénové l’aéroport Roissy- Charles de Gaulle. Pas de chiffres.

La digitalisation des entreprises touche sans conteste possible les ressources humaines : en 2017, les logiciels et services informatiques destinés aux responsables RH pesaient 2,6 milliards d'euros à travers le monde, suivant une croissance annuelle de 7 %. Les tâches administratives répétitives ont été les premières à devenir informatisées puis automatisées, avant que la dématérialisation ne commence à toucher les papiers administratifs comme les bulletins de salaires.

Malgré le développement important du commerce électronique, encore trois achats sur quatre s'effectuent dans des boutiques de proximité en France en 2018. Ces dernières s'emploient à rester attractives en se mettant au "phygital" et en combinant présence physique et outils numériques. Le MPV, marketing pour point de vente, offre plusieurs possibilités comme l'affichage, notamment via des écrans animés, afin de capter l'attention de la clientèle et de lui faire passer facilement des informations.

Les cyberattaques se font plus nombreuses que jamais en 2018, mais pourtant, la cybersécurité est encore loin d'être la priorité de la plupart des entreprises. La menace virtuelle se développe, présente plus de risques qu'auparavant, mais 88 % des entreprises mondiales interrogées par Veracode présentaient au moins une faille de sécurité de grande ampleur dans leurs applications en fonctionnement.

La problématique du "zéro papier" dans les entreprises est récurrente en France depuis plusieurs années. Sa consommation pourrait représenter 3 à 5 % du CA d'une société, sans compter l'impact environnemental. Afin de tendre vers une non-utilisation du papier, certaines entreprises font donc le choix de se doter de logiciels d'impression permettant de mieux gérer et rationaliser les flux d'impression.

Le dynamisme du marché français de l'assurance emprunteur est en grande partie lié aux lois promulguées ces des dix dernières années. La dernière en date, applicable depuis le 1er janvier 2018, donne la possibilité aux candidats à l’accession à la propriété de diminuer le montant des mensualités de remboursement de leur prêt immobilier en faisant jouer la concurrence.

Racheter une franchise, plutôt que la créer, semble être une solution moins risquée pour les candidats qui souhaitent se lancer rapidement dans une nouvelle activité. Toutefois, l'opération est soumise à la même condition de bonne entente avec le franchiseur. En effet, tous les contrats de franchise contiennent une clause prévoyant qu'en cas de cession le repreneur soit agréé par le franchiseur. Explications.

Depuis plusieurs années, les entreprises de capital-investissement, qui ont investi plus de 12,4 milliards d'euros en France en 2017, n'hésitent plus à investir davantage dans les sociétés répondant aux critères ESG (environnement, social et gouvernance) que dans les autres. Les enjeux financiers ne sont plus les seuls à être pris en compte et les engagements sociaux ou environnementaux des sociétés sont aussi des critères regardés.

Acheter un bien immobilier classé ou inscrit Monument historique en vue de le rénover reste le seul moyen pour les contribuables aux revenus élevés de bénéficier d'un système de déduction d'impôt entièrement déplafonné, du fait des dispositions fiscales contenues dans la loi de finances pour l'année 2018. La loi Monuments historiques, votée en 1913 pour favoriser la conservation du patrimoine national présentant un intérêt public réel, a vu ses modalités maintes fois remaniées.

Adoptée par le Parlement européen en 2015, et applicable à compter du 1er octobre 2018, la directive DDA (Directive distribution d’assurances), renforce la réglementation relative à la distribution des produits d’assurance dans toute l’Europe. Elle vise avant tout à protéger les consommateurs et à améliorer l’image de la profession dans tous les Etats membres. Courtiers, agents généraux et mandataires : le texte communautaire vise la totalité des intermédiaires concernés. Décryptage. Pas de chiffres.

La loi de finances 2018 a maintenu quasiment intacts les dispositifs dits Girardin, destinés à favoriser le développement de l’ensemble des territoires français d’outre-mer. Ainsi, les épargnants qui financent l’achat d’équipement industriel ou la construction de logements sociaux dans ces régions éloignées de la métropole continuent de bénéficier d’une réduction significative de leur impôt sur le revenu. Un système à vocation éthique et solidaire, pour lequel il convient néanmoins de prendre certaines précautions avant de se lancer. Décryptage. Quelques données chiffrées.

Avec près de 460 personnes décédées en se rendant au travail, ou en rentrant, et lors d'un déplacement professionnel, les accidents de la route représentent la première cause de mortalité au travail. Dans ce contexte, l'administration française incite les chefs d'entreprises à s'intéresser de près à ce problème, notamment avec la publication d'un manifeste en ligne. L'engagement des pouvoirs publics est fort depuis fin 2016. Ainsi, les dirigeants sont de plus en plus nombreux à initier des opérations de sensibilisation à la prévention routière auprès de l'ensemble de leur personnel.

De plus en plus, les écoles de management et écoles d'ingénieurs françaises mettent en place des offres de formation continue à destination des cadres d'entreprise. Une manière de diversifier leur activité et de ne plus rester dans la sphère étudiante, en plus d'apporter des ressources financières en plus : la formation continue générerait au moins 20 % des revenus des écoles concernées. Chez HEC, 60 millions d'euros ont été perçus par ce moyen en 2017, soit la moitié du CA de l'école.

Les entreprises sont de plus en plus tentées de recourir aux solutions proposées par les fournisseurs dans le cloud. Une solution qui leur permet d'éviter d'investir massivement dans l'achat de serveurs et de logiciels. Ainsi, en 2018, 26% des entreprises d'au moins 10 salariés implantées au sein de l'Union européenne ont acheté des services de cloud (contre 21% en 2016). Le cloud privé est actuellement la forme la plus répandue. Fonctionnant dans des conditions proches de celles d'une infrastructure locale, il a pour atout de s’adapter facilement aux besoins propres des entreprises.

Les établissements financiers implantés en France ont pris en charge en 2018 près de 320 milliards d'euros de créances, confirmant ainsi le succès de l'affacturage puisque ce montant affiche une progression de 10,2 % par rapport à 2017. Ce système, longtemps réservé aux petites et moyennes entreprises en difficulté, gagne peu à peu l'ensemble du monde des affaires. Il est notamment beaucoup utilisé comme mode de financement à court terme.

L'immobilier de luxe n'arrête plus de progresser en France : le marché a encore enregistré 10 % de hausse au premier semestre 2019, après une année 2018 déjà porteuse. Deux raisons principales expliquent cet engouement : tout d'abord, le retour des acheteurs étrangers, qui représentent 20 % des transactions. Certaines villes, Paris en tête, mais aussi les stations balnéaires ou de montagne, attirent massivement les étrangers et participent à l'envolée du domaine. Ensuite, la demande nationale est elle aussi en augmentation.

Les espaces de coworking se développent sur le territoire français, avec environ 650 espaces représentant une surface totale 130 000 m2. Destinés initialement à accueillir les micro-entrepreneurs et les porteurs de projets de création d’entreprises isolés, ils intéressent de plus en plus des travailleurs et des employeurs de tous horizons. En effet, bon nombre d’investisseurs se sont aperçus que la formule consistant à regrouper sur un même site plusieurs entreprises disposant de services communs pouvait convenir également à des entreprises plus traditionnelles déjà installées.