Après deux années de crise liée à la grippe aviaire, le marché français du foie gras a renoué avec la croissance en 2018, avec une hausse des ventes de 2,8% en volume (18 986 tonnes mises sur le marché) et de 3,4% en valeur, selon Iri. Des performances dues à un développement de l'offre en magasin et à la poursuite de la valorisation. Toutefois, l'enjeu pour les industriels sera de renouveler ces bons chiffres en 2019. Or, les industriels de la filière sont désormais confrontés à de nouveaux enjeux.

Après des négociations 2019 plutôt houleuses, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) espère que l'édition 2020 se déroulera dans de meilleures conditions. Elle aimerait notamment que les distributeurs respectent clairement la nouvelle loi Egalim, visant entres autres à mieux rémunérer les producteurs agricoles, et arrêtent d'essayer de contourner la nouvelle législation sur la limitation des promotions.

Les belles années du marché du traiteur libre-service semblent passées en France. En 2020, le secteur ne progresse plus que de 0,7 % à 6,5 milliards d'euros en valeur, et de 0,5 % à 2,5 milliards d'unités vendues en volume. Le marché est surtout tiré vers le bas par certains de ses produits historiques comme les salades, -4,9 %, ou les sandwichs, -8,5 %, alors que des catégories continuent de garder la faveur des consommateurs comme les pâtes fraîches, +9,6 %, ou les panés, +8,1 %.

Après des années de forte croissance, le marché du snacking en grande distribution a ralenti en 2019, + 1,9 % à 948 millions d'euros. La faute à la baisse encaissée par les salades, -11,5 %, et les desserts, -6,7 %. La faute aussi à l'apparition d'une nouvelle concurrence, celle des bars à salade, portée par Picadelli, qui a implanté 430 de ses installations en France. En parallèle, le rayon snacking fait aussi face à la montée en puissance du rayon ultra-frais. Grâce aux progrès de la logistique, les aliments travaillés sont toujours plus frais et potentiellement plus nombreux.

Les distributeurs innovent en termes de concept pour poursuivre la belle dynamique du marché français des produits frais non laitiers, en 2019. Ce dernier pèse 18,5 milliards d'euros de CA et poursuit sa croissance, à +1,7%. Mais les volumes sont légèrement en retrait, à -0,1% selon les données d'Iri pour l'année 2018 à l’échelle de tous les circuits de la GMS. En effet, le marché n'échappe à la tendance du "manger moins, mais mieux" et se valorise.

Entre le bio et le conventionnel, des labels alternatifs se multiplient en France, en 2019. Sans pesticides, sans résidus de pesticides, Haute Valeur environnementale, etc. : les promesses sont aujourd'hui nombreuses. Et plusieurs logos peuvent cohabiter sur un même emballage. Ces démarches sont devenues pour les producteurs une clé d'entrée dans les enseignes de la grande distribution. Mais elles doivent encore gagner en notoriété et en compréhension auprès des consommateurs. Décryptage.

Apparue en Chine à l'été 2018, la propagation de la peste porcine africaine poursuit sa propagation en Asie, où 40% du cheptel pourrait être décimé d'ici à 2020. Cette situation bouleverse les échanges mondiaux de viandes de porc. En France, une hausse de 44% du cours de la viande est observée depuis le début de l'année 2019. Les éleveurs profitent pour le moment de cette envolée des cours tandis que les industriels de la charcuterie alertent la grande distribution pour renégocier les tarifs. Etat des lieux.

La baisse de la consommation de viande ne se dément pas en France en 2019, avec un nouveau recul de -2 % entre janvier et septembre pour le boeuf, -4,3 % pour le porc, -5,7 % pour le veau et -6,8 % pour l'agneau. Mais plus inquiétant pour la filière bovine, pour la première fois, les produits élaborés pèsent autant que les produits bruts. Or, ce sont dans ces derniers que se retrouvent les pièces les plus valorisées habituellement, et donc les plus chères.

Sur un marché français de la charcuterie atone, +0,7 % en valeur à 5,7 milliards d'euros mais -2,1 % en volume à 502 000 tonnes, quelques PME résistent à la baisse de la consommation grâce à leur savoir-faire régional, des références inédites et un rayonnement international. Salaisons Guèze, Les Salaisons du Mont Pilat, Popy, Salaisons Teyssier : toutes ces entreprises se portent très bien et vont même jusqu'à multiplier les acquisitions pour renforcer leurs parts de marché.

L’arrêt de la restauration hors domicile en France, en raison de la crise du Covid-19, a fortement impacté les filières agricole et agroalimentaire. Les pertes varient entre 50 millions d'euros pour les producteurs de foie gras, à 400 millions d'euros pour les producteurs horticoles. Les projets d'investissement des entreprises ont également connu un arrêt brutal. Pour relancer leurs activités, les professionnels du secteur réclament un milliard d'euros au Gouvernement. Quelques données chiffrées.

L'édition 2020 du concours européen de l'innovation alimentaire Ecotrophelia se déroulera à Avignon (Vaucluse) en septembre 2020. Plusieurs tendances se dessinent avec des produits bons pour l'environnement et antigaspillage, des produits apéritifs qui se réinventent et des protéines végétales de plus en plus gourmandes. Détails. Pas de chiffres.

Le marché français des produits de grande consommation (PGC) a enregistré une croissance exceptionnelle de 6,4% sur le premier semestre 2020. Cette situation inédite est directement liée à la crise sanitaire du Covid-19 et notamment aux stocks accumulés avant le confinement et aux achats réalisés pendant. Les 10 premiers géants des PGC affichent une progression moyenne de 17,5%, presque trois fois supérieure à la moyenne. 13 fabricants seulement du top 75 ont vu leur chiffre d'affaires reculer sur la période. Etat des lieux selon les données chiffrées de Nielsen.

Le marché français de la viande de boeuf a regagné en dynamisme avec la crise sanitaire du Covid-19, au printemps 2020. Selon Kantar Worldpanel, du 1er au 31 mars 2020, les ventes ont bondi en valeur de 5,4% et de 4,3 % en volume, tous circuits confondus. Du jamais vu pour la catégorie, marquée par un recul constant de sa consommation depuis presque trois décennies. Le marché poursuit sa mutation : la valorisation de la viande hachée et les conditions d'élevage constituent les sujets prioritaires. Détails. Données chiffrées clés sur le marché, en volume et en valeur.

En France, 50% des fruits et légumes consommés sont importés. Alors que la crise du coronavirus, démarrée au printemps 2020, rend plus que jamais cruciale la question de la sécurité alimentaire, plusieurs solutions sont envisagées par les acteurs de la filière pour regagner les volumes perdus : une meilleure régulation des flux, l'agriculture urbaine, l'adaptation des variétés au changement climatique et plus globalement l'engagement des producteurs dans une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Le point.

Le marché français du snacking a été touché de plein fouet par le confinement du printemps 2020 lié à la pandémie de Covid-19. Résultat, les ventes ont reculé en valeur de 6,9% pour atteindre 2,85 milliards d'euros. Pour se sortir de cette mauvaise passe les fabricants se montrent prêts à accélérer vers une offre plus responsable et ainsi séduire de nouveaux clients. Détails. Données chiffrées.

Après un regain de ventes au confinement du printemps 2020, le marché de la viande de boeuf a connu une baisse de 4,1% en cumul annuel mobile à août 2020. Meilleur résultat pour la viande porcine à la hausse (+2,4%) sur la même période, grâce notamment à des exportations massives vers la Chine (+18,9% de ventes en volumes au premier semestre 2020, 100 000 tonnes exportées entre janvier et août 2020).

Le secteur du bio voit sa croissance encore ralentir en 2020 (+14% en valeur en cumul annuel mobile au 4 octobre 2020, contre +22,2% à la même période en 2019). Les PME restent leaders en bio (9,2% de leur CA). Encore un tiers des produits bio sont importés, majoritairement d'Europe, avec de fortes disparités suivant les produits. Les acteurs du bio favorisent des conversions d'exploitations céréalières et la mise en place de nouvelles filières pour répondre aux demandes de produits locaux. Sommaire. Benoit Soury : "La GMS est un acteur du circuit court".

Dans un marché chahuté, chacun a sa stratégie pour sortir du tunnel. "LSA" est donc allé à la rencontre de quatre marques nationales incontournables du traiteur LS. Parmi les leviers actionnés, le repositionnement de l'offre, l'amélioration des recettes et un effort sur le prix. Sommaire. Sodebo ou le pari réussi de l'intégration et de la relation client. Les recettes malignes de Fleury Michon sur le segment des plats cuisinés. Daunat à fond sur le développement de l'offre et la communication. Marie privilégie la qualité et tourne le dos aux promotions lourdes. Détails. Données chiffrées.

Avec 2 300 magasins, 13 millions de mètres carrés de surfaces de vente cumulées et encore un peu plus de 35% des ventes alimentaires en France, l'hypermarché semble avoir de quoi voir venir. Mais il n'ouvre plus qu'ne poignée d'unités par an. C'est donc essentiellement en améliorant l'existant, en agrandissant ce qui peut l'être - sans excès néanmoins, car les très, très, grandes surfaces sont clairement derrière nous - et en trouvant de nouveaux débouchés que le format gagnera son salut. Sommaire. Nouvelles voies de croissance. Carrefour (Carcassonne) : un franchisé à la relance.

S'il y a un domaine où l'hypermarché a beaucoup évolué en soixante ans, c'est bien celui de l'organisation. Sommaire. La dernière industrie. Hyper U (Saint-Maximin-la-Sainte-Baume) : guidé par l'esprit de famille. E.Leclerc La Pardieu (Clermont-Ferrand) : le "magasin-épure" qui bannit tout affichage. Carrefour (Portet-sur-Garonne) : Retour au tout sous le même toit. Auchan (Englos) : Transformer et cuisiner pour les autres. Auchan (Roncq) : La croissance en mode projet. Cora (Lempdes) : La carte du cultivé sur place. Auchan (Illkirch Baggersee) : A fond sur les produits locaux.

Prêts garantis par l’État à rembourser, baisse de la consommation, flambée du cours du porc… Le cocktail est explosif pour le secteur, qui voit les défaillances se multiplier. Données chiffrées.

À l’heure de la crise du pouvoir d’achat et des arbitrages de consommation, les enseignes doivent trouver de nouveaux arguments pour attirer le public. Au-delà du prix le plus bas au rayon LS, le « fait sur place », avec un positionnement accessible, ouvre de belles perspectives aux distributeurs. Focus sur deux exemples : le Carrefour de Carré Sénart et l'Auchan d'Englos. Détails. Données chiffrées.

Dans un contexte porteur, Netto, l’enseigne discount des Mousquetaires, poursuit l’implantation de son concept POP, adopté en 2019. La moitié de ses magasins sont désormais transformés. Détails. Données chiffrées.

Industriels et représentants de l’agriculture d’un côté, distributeurs de l’autre. Les premiers applaudissent la nouvelle loi qui va régir leurs relations pendant deux à trois ans, les seconds sont déjà vent debout. Quant aux PME, elles restent sur leur faim. Enquête. Quelques données chiffrées.

Avec des formules attractives et une qualité artisanale des produits dans des zones faciles d’accès, les réseaux de boulangeries sont devenus en quelques années des acteurs incontournables de la pause déjeuner. Décryptage des recettes à succès. Sommaire. Marie Blachère fait rimer promotion et qualité artisanale. Ange multiplie les occasions de consommation. Feuillette soigne le décor. Données chiffrées. Document de fond.

Unique candidat à la succession de Christiane Lambert, Arnaud Rousseau a été élu sans surprise le 13 avril à la présidence de la FNSEA. Engagé de longue date dans le syndicalisme agricole, il revient pour LSA sur le rapprochement nécessaire de l’agriculture avec la société et le rôle que les distributeurs pourraient jouer à cet égard. Données chiffrées.

L e manque d’eau en France inquiète de plus en plus les industriels de l’agroalimentaire qui ont dû mal à sécuriser leurs approvisionnements et ont besoin de la précieuse ressource pour faire tourner leurs usines. Quelques données chiffrées.

Alors que les demandes d'autorisations de mise en marché se multiplient aux États-Unis, à Singapour, en Israël et même en Suisse et que le sujet intéresse de plus en plus les pouvoirs publics, plusieurs entreprises du secteur se disent prêtes à changer d'échelle. Enquête. Données chiffrées.

En s'appuyant sur des start-up prêtes à casser les codes, l'industrie agroalimentaire se tourne de plus en plus vers une nouvelle génération d'ingrédients. Un virage pris dans un contexte de plus en plus exigeant en matière de reformulation de produits. Quelques données chiffrées.

Alors que le gouvernement a publié un nouveau décret le 27 février interdisant le recours aux appellations empruntées à la viande pour les produits à base de protéines végétales, les entreprises du simili-carné qui fabriquent en France, seules concernées par cette mesure, se mobilisent. Données chiffrées.