Belle pêche pour le rayon marée libre-service en 2020. Il finit l'année à 900 millions d'euros de CA, en hausse de 16 %, et 60 000 tonnes vendues, en progression de 14 %. Déjà plébiscité lors des exercices précédents, le marché a profité de la crise sanitaire et de la fermeture des rayons traditionnels pour améliorer un peu plus ses performances. Les trois catégories phares du secteur (fruits de mer, poissons préemballés, plats cuisinés) affichent tous des performances très satisfaisantes.

Les ventes de produits de la mer ont été bonnes en France en 2020 : +5,3 % pour les produits frais, à 3,5 milliards d'euros, et +2,6 % en volume, à 273,5 milliers de tonnes. Pour autant, le secteur n'est pas rassurée. La fermeture des restaurants a privé plusieurs filières de leur débouché principal. La consommation du grand public s'oriente toujours autant autour du saumon et du cabillaud, mais d'autres espèces peinent à se pérenniser. Le Brexit crée également des incertitudes en ce qui concerne les zones de pêche.

Le made in France devient une priorité en 2021 suite à la crise de Covid-19, qui a interrogé sur la souveraineté alimentaire française. Il se révèle également apprécié de Français qui cherchent à améliorer leur consommation. Pour les acteurs du rayon des produits frais non laitiers (traiteur, boucherie, charcuterie, volailles, fruits et légumes, saurisserie), ces exigences s'avèrent complexes à appréhender. Les coûts de production sont plus élevés en France et de lourds investissements sont nécessaires pour rapatrier la chaîne sur le territoire national.

Après l'épidémie de Covid-19 et un sévère épisode de grippe aviaire fin 2020, la filière française du foie gras se mobilise pour réaliser de bons scores lors de la période festive de la fin d'année 2021. Les armes de la reconquête reposent sur : de nouvelles règles de production, le retour en force des mécaniques promotionnelles et la valorisation d'une consommation responsable. Explications et détails. Données chiffrées : le CA du foie gras a connu une hausse de 0,2% à 262 millions d'euros entre le 6 janvier 2020 et le 3 janvier 2021.

Un nouveau modèle de production fait son essor en France à travers les fermes technologiques. Développées par une nouvelle génération d'entrepreneurs en quête de sens, ces installations prennent place en ville ou à proximité pour nourrir les consommateurs de fruits et légumes frais et locaux. Certaines start-up se montrent convaincantes et parviennent à lever des fonds. Des détails. Données chiffrées (mention des start-up du secteur). Parmi les entreprises du secteur : Agricool, Babylone Growers, Jungle, LSDH, Neofarm. Données chiffrées.

Le marché français de la saurisserie affiche de bons résultats en GMS en 2020. Ses ventes ont progressé de 5,8% en valeur à 711 millions d'euros et de 4,7% en volume (19 150 tonnes), selon les chiffres de Kantar Worldpanel. Une performance due en partie aux confinements et à la fermeture des restaurants. La truite fumée se démarque avec une croissance de 8,3% en volume. Mais, situation paradoxale, le développement de la filière reste limité par la disponibilité des matières premières. Des détails. Données chiffrées. Un graphique : évolution du CA des poissons fumés par circuit au 21 mars 2021.

En septembre 2021, Jean-Philippe André (patron du confiseur Haribo France), élu nouveau président de l'Ania, puissant syndicat de l'industrie agroalimentaire, a présenté sa feuille de route. Il arrive dans ses nouvelles fonctions alors que la filière est marquée par une hausse de prix des matières premières depuis un an. Parmi ses priorités : mettre un terme à sept années de déflation des produits alimentaires. Explications et détails. Données chiffrées. Un tableau : hausse du prix des matières premières en un an selon les adhérents de l'Ania, en %, dans certaines filières.

Dans un contexte économique volatile marqué par la pandémie de Covid-19, le marché français du snacking (sandwichs, salades repas, box...) a accusé en 2020 une baisse historique de son chiffre d'affaires de 17,9%, à 774 millions d'euros, dans les circuits de la grande distribution, selon Nielsen. En réaction, les industriels accélèrent la transformation de leur offre en améliorant les recettes et en retravaillant les emballages pour réduire leur impact sur l'environnement. Ils affûtent également leur communication. Détails. Données chiffrées.

La consommation de viande d'agneau continue de reculer en France avec des ventes en retrait de 4,8% en cumul annuel mobile à novembre 2020, selon Kantar. En cause, un bouleversement des marchés mondiaux et une hausse généralisée des prix. Au-delà de la sécurisation de la production française, les acteurs du marché misent sur une montée en gamme de l'offre avec une mise en avant des labels pour séduire des consommateurs plus jeunes.

Les enseignes française de grande distribution misent de plus en plus sur des concepts de produits frais prêts à consommer, élaborés sous les yeux des clients. Après les hypermarchés, les magasins de proximité et les e-shop deviennent de nouveaux terrains de bataille, profitant du contexte de crise sanitaire de la Covid-19. Les prestataires fourbissent leurs armes afin de continuer à équiper les points de vente, notamment en proximité. Le rayon du traiteur libre-service a enregistré une hausse de 4,6%, à 6,9 milliards d'euros, en cumul annuel mobile arrêté à début avril 2021, selon Iri.

Dans un marché français exposé à une forte volatilité des cours des matières premières, l'engagement des industriels de la charcuterie à l'égard des filières d'élevage se renforce pour faciliter les approvisionnements. Les industriels y voient aussi le moyen de répondre aux attentes des consommateurs pour des produits issus de filières de qualité. Le point au travers de cas d'entreprises. Données chiffrées sur la filière charcuterie française : catégories ayant le plus contribué à la croissance sur 12 mois, à fin mars 2021, parts de marché des marques, nombre d'entreprises, etc.

Les aliments à base de protéines végétales connaissent le succès en France en 2018. L'ultrafrais végétal s'affiche à 106 millions d'euros, en hausse de 20,1 % en valeur et 10,5 % en volume. Le traiteur végétal est à 94 millions d'euros, soit +38,5 % en valeur et +41,6 % en volume. Les boissons végétales pèsent le plus lourd à 161 millions d'euros et +11,3 % en valeur, ainsi que +9,8 % en volume. Les consommateurs se tournent vers ces produits en remplacement de la viande, en raison de préoccupations environnementales et sanitaires.

Une nouvelle offre pourrait bien bouleverser le rayon des fruits et légumes dans le circuit de la grande distribution, en France. Celle produite directement en magasin ou à proximité, portée par des start-up d'agriculture urbaine aux solutions technologiques bien rodées. Des potagers d'un nouveau genre, sans pesticides, qui collent parfaitement aux attentes des consommateurs. Explications. Pas de chiffres.

La FNSEA, Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles, est le premier syndicat agricole français en 2019. Il défend les agriculteurs et fait en sorte qu'ils ne soient pas trop lésés par les distributeurs lors des négociations commerciales. Lors des Etats généraux sur l'alimentation, il a ainsi largement pris part aux consensus qui ont été trouvés entre chaque partie.

Avec une croissance de 3,9% à 963 millions d'euros sur un an, en février 2019, en hypermarchés, supermarchés, commerce de proximité et drive, le marché de la pause déjeuner (ou snacking) se porte bien, en France (source : Nielsen). Le sandwich est toujours un incontournable et représente 46% de parts de marché en valeur, suivi des salades repas (32,1%) et des plats cuisinés individuels en box (12,2%).

Alors que le food bashing bat son plein et que beaucoup d'acteurs appellent de leurs voeux la valorisation de l'alimentation, "LSA" a décidé d'interroger le grand chef multi-étoilé Thierry Marx. Il nous parle de commerce, de consommation responsable et de formation.

L'industrie agroalimentaire française a terminé l'année 2018 sur un CA de 176,1 milliards d'euros, en croissance de 1,5% par rapport à 2017. 3288 entreprises ont été créées, pour un total de 17 253 établissements, employant 427 59 personnes. A l'occasion de la présentation du bilan économique 2018 du secteur, l'Association nationale des industries alimentaires (Ania) a dénoncé des négociations commerciales 2019 désastreuses et une guerre des prix toujours vives entre les enseignes.

En France, la consommation des produits aquatiques est toujours dominée par les produits de la pêche : 58% des volumes contre 42% issus de l'aquaculture. Les poissons d'élevage représentent seulement 11 % des volumes. Pire encore, la part des poissons d'élevage français dans la consommation de produits aquatiques représente, selon FranceAgrimer et le Comité interprofessionnel des produits de l'aquaculture (Cipa), moins de 2% des volumes. Dans ce contexte, les opérateurs mobilisent d'importants moyens en recherche et développement et parient sur la valorisation de la filière aquaculture.

Les éleveurs organisés en circuit court qui gèrent leurs propres boucheries répondent aux attentes des consommateurs en matière d'origine et de qualité. Mais dans un contexte de production chahuté, ces organisations restent fragiles. Sommaire. Trois spécialistes du pré à l'assiette. Le Groupement des éleveurs girondins, pionnier du circuit court. A Alençon, La Coopé parie sur le bio. En Bourgogne, Coop'Amour fait rayonner Label Rouge et charolais. Données chiffrées. Document de fond. Graphiques.

Présent dans toute la France et jusqu'aux États-Unis à travers ses différentes enseignes de fruits et légumes et de boulangerie, le Groupe Blachère s'est imposé comme un acteur incontournable des produits frais. Son fondateur, Bernard Blachère, qui cultive des liens étroits avec la grande distribution, a reçu LSA au siège de son entreprise dans le Sud-Est, accordant l'un de ses très rares entretiens. Données chiffrées.

Dans un contexte bousculé par le changement climatique mais aussi par la concurrence mondiale accrue, les filières françaises de produits sous signes de qualité doivent ajuster leur cahier des charges. Enquête à travers cinq exemples. Sommaire. Comment les signes de qualité s'adaptent. IGP Caviar d'Aquitaine / Construire une filière durable pour se démarquer. IGP Marennes Oléron / Introduire une nouvelle variété pour l'été. AOP Abondance / Evoluer sans toucher aux fondamentaux. IGP Sel de l'île de Ré / Conforter un modèle de production équitable.

Implantation dans les centres-villes, tests de shops-in-the-shop ou accords d'approvisionnement avec les enseignes de la GMS, les magasins multifrais sont à l'offensive. Sommaire. L'appétit grandit pour les enseignes multifrais. Carrefour veut s'appuyer sur l'expertise de Marché frais. Mon-marché.fr, le concept hyper-urbain de Prosol. O'Frais, premier laboratoire multifrais de Boulangerie Ange. Mangeons frais, le spécialiste des fruits et légumes qui tisse sa toile. Coeur de frais, le primeur qui réveille la proximité. Données chiffrées. Document de fond.

Le troisième distributeur alimentaire français est le seul à s'appuyer sur un outil industriel de 54 usines. Pour son 50e anniversaire, son patron, Thierry Cotillard, a fixé un cap de 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires et donné une enveloppe de 500 millions d'euros d'investissements sur cinq ans. Mais avec des arbitrages. Données chiffrées.

L'entreprise, qui a fait ses débuts il y a près de trente-cinq ans à l'Agropole d'Agen, possède aujourd'hui 16 usines en France et a fait des produits du terroir de qualité son créneau. Portrait d'un groupe aussi discret qu'ambitieux. Données chiffrées.

Charcuterie, viande, ovoproduits, poissons… La liste des produits qui ont désormais leur alternative végétale ne cesse de s’allonger. Dans un contexte de marché ralenti par l’inflation, les start-up à la manoeuvre passent à l’échelle de l’industrialisation. En ligne de mire, l’amélioration de la formulation des produits et la baisse des prix… Détails. Données chiffrées.

Avec l'évolution de son référentiel en novembre 2022 et la saisine au début de l'année du Conseil d'Etat pour tromperie du consommateur, l'avenir de la certification Haute Valeur environnementale est en suspens. Détails. Quelques données chiffrées.

L’équipe achats du champion du discount allemand en France a ouvert ses portes à LSA et détaillé sa stratégie d’offre. Plongée dans les coulisses de l’offre d’une enseigne en plein développement. Données chiffrées.

Au rayon traiteur, les industriels de la salade n’ont pas renoncé à l’innovation, mais le facteur prix pèse dans le développement des nouvelles recettes, et les formats familiaux ont la cote. Détails. Données chiffrées.

Avec le retour des volumes, les professionnels du foie gras se tournent vers l'avenir. Mais la sortie de crise reste complexe à gérer. Financement de la campagne de vaccination et reconquête des marques restent des sujets de préoccupation. Données chiffrées. Graphiques.

Avec pour atouts une grande diversité des filières agricoles, mais aussi un savoir-faire parfois ancestral, les entreprises agroalimentaires de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) sont tournées vers l'avenir. Investissement, croissance externe, développement à l'international... Rien ne semble contrarier les grandes ambitions d'un secteur construit sur les PME et TPE. "Le défi majeur de notre secteur reste celui du recrutement et de la compétitivité", reconnaît toutefois Guillaume Blanloeil, président de l'Aria Aura.